Week-end pluvieux, week-end traileux !

Hein !

Le week-end a commencé en beauté avec la Drouart Family ! Vincent s’est aligné sur le 100 km du festival des templiers, son compte rendu est à retrouver ici.

Bon même si l’association s’appelle Wild Trail Flamanville, il arrive, parfois, que nous fassions des entorses à la règle. Et même Môssieur le Président !

En effet, Jérémy et Kenny, Môsieur le président, se sont rendus à Amsterdam pour le TCS Marathon.

Kenny est finisher de l’épreuve avec un très beau chrono de 3h46. Cependant, Kenny espérait mieux. Mais ce n’est que parti remise 😉

Retrouvez le compte rendu à chaud de Kenny par ici

Quant à Jérémy il a déroulé de le programme malgré une aventure de gourde à l’aéroport. Jérémy explose les chronos et termine le marathon en 2h39:41 à la 188 ème place sur 22 500 participants ! Juste énorme pour son premier marathon. Un très belle récompense au terme d’une longue et sérieuse préparation !

Un peu plus proche de chez nous, mais pas chez nous quand même et toujours sur route, Elisa a participé au 10 km de Paris ce dimanche matin et est également Finisher !

« Avec les Etincelles d’eDF !!!! 112e / 7538
18e / 1073 categorie « Maman »
eDF 2eme au challenge entreprise sur le 10km 💪 »

Bon revenons à nos moutons, aux cailloux et autre chemins gras !

Et l’évènement majeur dans notre petit bout du monde ce week-end est le trail des sorcières au départ de Gonneville le Theil.

Léa et David y ont représenté les couleurs du club. Léa a fait une belle sortie de 19 km tandis que David s’élançait sur sa distance favorite, le 12 km !

Dans l’Orne, Paul et Aurélie participaient au trail des roches de l’Oëtre

Aurélie, abonnée des podiums, prend la troisième place sur le 40 km ! Un grand bravo !

« C’était pas gagné d’avance entre la nuit pas terrible et les restes de covid… Dc super contente de la finalité, un parcours sympa et des bénévoles au top 👌😊 44e/470 au scratch
Mnt au tour de Paul pr son 13km ! »

Et donc Paul s’est également lancé sur sa récupération de Nice Ultrail Trail sur le 13 km des Roches de l’Oëtre.

Et pis, dans le délire des épreuves de zinzin, Brice s’est lancé dans le Belfortrail. Une épreuve de 55 km. Une épreuve que Brice vient de boucler en 8h37 à la 130 ème place !

Bravo bonhomme ! Son compte rendu sera sûrement à venir cette semaine 😉

Festi’Run et plus encore !

Eh oui, ce fut un beau week-end bien chargé en terme de course à pied avec plusieurs évènements au programme.

Commençons du côté des Alpes où Nicolas M. s’est frotté à l’Ultra Spirit, environ 90 km parcouru et pas loin de 5 000 m de D+ avalé sur 3 jours !

Un peu plus à l’Ouest, même complètement à l’Ouest, à Belle Île en Mer, David, le vice Prez, a eu la chance de pouvoir participer à Belle Île en Trail, sur sa distance phare, un bon 18 km.

David n’a pas démérité car il termine 13 ème au scratch et surtout, premier Master 2 !

Le gros évènement du week-end pour le club se déroulair à Carentan-les-Marais pour la première édition du Festi’Run organisé par Colis Service.

Avec un départ inédit à la 24h du Mans, les participants ont répondu présent pour ce bel après-midi.

Côté WTF, Romain était présent avec sa famille en Team « BOUILLON » !

Nos retrouvions également Thomas L.R. en solo pour se tester sur la distance marathon ! Mission accomplie pour Thomas car celui-ci boucle la distance marathon en moins de 4h, se classant 38 ème de sa catégorie.

En trio Mixte, on retrouve Aurélie, Jérémy et Seb. La fine équipe a super bien gazé terminant troisième au scratch avec 84 km au compteur, seconde équipe des trio et premier trio mixte !!
Une belle victoire mérité au bout de ces six heures d’effort !

Et pour terminer, les vainqueurs presque toute catégorie, second au scratch derrière les douaniers du port de Carentan, Paul et Vincent, victorieux des duo en ayant parcouru 91 Km sur ces 6 heures du Festi’Run !

Bravo les Légendes WTF !

Un grand merci à l’équipe Colis Service pour cet après-midi de zinzin ainsi qu’à l’ensemble des bénévoles pour la réussite de cet évènement !

Retour VVX by Franck

Décembre 2022, arrêt du rugby au lendemain d’un match à Granville, les douleurs au dos deviennent chroniques et bloquantes (1 fois / mois)

Radio + IRM au cours du premier trimestre 2023 : que des bonnes nouvelles de « sportif » vieillissant, bonjour S4 L5…arthrose…

Kiné, changement de chaussures pour y glisser les semelles ortho qui me feront rapidement du bien quand même…mais les crises + fourmillements dans les cuisses…reviennent de façon systématique dès que je fais un « faux » mouvement (1 fois / mois) et me réveillent même la nuit quand je me tourne…

Reprise très progressive et variée de l’activité physique sans objectif en Juin 2023…

Août 2023, petit moment entre couples amis…

Brice : « Je ferai bien la VVX, la 46km histoire de ne pas faire la route pour rien! »

Aymeric : « euh, il y a d’autres distances ? Ok pour moi pour la 15km! »

Moi : « Banco pour la 46km (j’avais fait une fois 36km sur la Ronde des douaniers de l’Ultra Marin en 2015…), j’ai besoin de challenge et puis c’est un peu ma région natale donc pas question de s’échapper ! »

Brice et moi seront inscrits dès la semaine suivante !

Début Novembre 2023, je décide et attaque toutes mes journées à 6h du matin par 15 minutes d’étirement gainage (je continue depuis ! j’ai dû rater quelques occurrences surtout le week-end ou pendant les vacances) le gain est visible en quelques semaines, les douleurs au dos diminuent

Début Décembre 2023, changement de contenu au petit déjeuner : passage de thé noir tartines beurre confiture à thé vert, yaourt lait de chèvre, fruits secs, fruit ! Je continue depuis ainsi.

Poursuite d’une activité sportive régulière « d’entretien » (course à pied 1 à 2 fois par semaine max, vélo d’appart, rameur, piscine…)

01 janvier 2024, mon frère me pousse et me tire sur une sortie décrassage…après une séance Crossfit quelques jours avant qui m’avait fait mal au dos…la VVX est encore loin, il va y avoir du boulot mais je suis motivé !

13/02/24 séance de crossfit et le dos qui se bloque de nouveau, même en ayant perdu 3kg depuis début janvier… j’ai mal, douleur à 10/10 et pourtant le 18/02, le programme de préparation commence sur l’appli Nolio proposée avec l’inscription VVX (option « débutant », Brice n’avait pas voulu qu’on prenne option « master… »)

2 paires de chaussures de trail neuves plus tard, reprise de la course à pied le 28/02, les sensations ne sont pas mauvaises même si je cours avec une douleur à 6/10, J-72 jours et il y a du boulot pour pas dire tout à construire, finalement la 15km sera plus raisonnable et fera très bien mon affaire !

Je partage mes doutes et suis sollicité sans surprise par un copain du rugby qui veut racheter mon dossard sur la 46km (l’appel de la Volvic bu par Antoine DUPONT !), j’écris à l’organisation pour échanger contre un 15km…ça va être compliqué, je dis donc à Nico que pour l’instant je conserve mon inscription car je compte sur un test début avril : la route des EPR !

Les séances de maintien avec comme objectif la 15km se passent bien mais il y a quand même ce week-end début avril faudrait…c’est décidé, on y va, je reprends la prépa Nolio en cours là où elle en est le 18/03 (avec un mois en moins de prépa du coup), c’est la dernière semaine du premier bloc, quasiment la plus dure depuis le début du programme, je fais toutes les séances à mon rythme, avec pour finir la R4C le dimanche 24/03, ça faisait longtemps ! ça passe !

Je poursuis donc le programme en l’adaptant un peu pour y intégrer la route des EPR : une idée folle qui paraît là aussi insurmontable, et pourtant l’enthousiasme est là lors du départ ce vendredi 05/04 ! et la satisfaction aussi à l’arrivée le lundi 08/04 du côté de Penly : 87 km en 4 jours (pour max 50 envisagés), dont 37 le dimanche, des paysages magnifiques, une super ambiance, des messages d’encouragement sur le Whatsapp WTF !!! et déjà une certitude à la fin du week-end, je ne rendrai pas mon dossard de la VVX46 km !!! Petit mot pour Nico…

L’EFS me relance pour un don du sang mais ce sera après la VVX !

On rentre dans la dernière ligne droite de la prépa, les sorties longues, il ne faut pas les sauter !

Dimanche 28/04, sortie de 4h30 programmée, la plus longue !! même si je sais que sur la course je serai entre 6 ou 7h d’effort…debout 5h, départ 5h30 pour ne pas gâcher les vacances de la famille, à jeun, c’est véritablement la dernière sortie longue, 3h30 que je cours et il me reste 1h pas du tout passionnante, limite zone industrielle dans un lieu que je ne connais pas, pas de dénivelé et pourtant ! d’un coup les larmes montent, ça y est, j’y suis, je sais que cette VVX ne sera qu’une « formalité », je vais y arriver, pari tenu !! je suis sûr à cet instant que je finirai c’est sûr, la fameuse zone 2 cardiaque est maitrisée, il n’y a plus rien qui bloque et c’est ce sentiment qui m’animera quotidiennement jusqu’à l’arrivée de la VVX, une sorte d’euphorie du boulot bien fait, accompli, les dernières sorties s’enchaînent en veillant à ne pas se tordre une cheville ! et ne sont que du plaisir à partir de ce moment-là ! mes douleurs au dos n’excèdent pas 1 ou 2/10, je vais même m’autoriser à sécher le déblocage prévu l’avant-veille !!

Pour la course ? inscrivez-vous et vous saurez ! Difficile de décrire l’indescriptible ! Vert, Volcanique, Vibrant ! Vermeilleux !

10/05/2024, 8h, et -8kg depuis le 01/01/24 ! c’est le jour coché sur le calendrier depuis l’été 2023 ! Grand jour !! donc… lunettes blanches !

Premier ravito : carrière de Muneville l’arverne ! Jambon sec ? c’est pas ça qui va bousiller la prépa ! je prends ! fromage ? c’est compris dans le prix, je prends aussi ! finalement je ne toucherai à rien de mes compotes et barres de céréales qui m’ont pourtant appris à m’alimenter pendant la prépa : alternance compote – barre de céréales (en marchant) toutes les demi-heures, début après la première heure et gorgées d’eau (avec sirop ! toutes les 10/15 minutes y compris la première heure !) j’ai consommé environ 2,5L sur cette VVX 46 km et pourtant…

Brice m’accompagne au début, on est parti dans le dernier ¼ des participants, on remonte doucement beaucoup de monde et là je me rassure comme je peux en voyant certains athlètes, je me dis que leur journée va être plus longue que la mienne, je n’ai pas à m’inquiéter ! D’ailleurs certains sortent déjà les bâtons sur des faux-plats montants…Au bout de 5/6 km Brice part devant, je pensais à ce moment là le revoir assez vite au premier ravito prévu à 10km, finalement, je le verrai 6h30 plus tard !

Les km s’enchainent sans difficulté, au rythme prévu, la balade est géniale ! Les sourires sont nombreux, il faut rester concentré pour ne pas rater les photographes ! La météo magnifie les paysages, quelle chance, quel pied ! 10h, je pense à ma chérie qui débute son 15km et la rassure d’un message sur son début à venir ! Elle aussi aurait voulu mieux préparer sa course mais je sais qu’elle finira bien même si nous avons manqué de prépa spécifique au dénivelé. Les descentes de certains puys sont des escaliers avec des séries de marches plus ou moins longues, le rythme de course est perturbé.

Je prends des photos, souvent, et je pense en permanence que je vais bien finir par tomber à un moment donné à force de le chercher avec mon téléphone toujours à la main !! ça n’aura pas attendu la mi-course !! vers le 20e km j’oublie de lever suffisamment les pieds et une racine se charge de m’étaler au sol devant deux femmes que je venais de doubler fier comme un Artaban…

23e km : second ravito, MUSIQUE ! on refait le plein d’eau et les gens sont cools, ils m’ont laissé du jambon sec ! et des Tucs ! je vois passer les premiers de la 82 et de la 112km, un autre sport ! des personnes les attendent pour faire l’échange de flasques, c’est pas eux qui ont diminué le stock de jambon !

28e km, descente du Puy de Paugnat, SURPRISE !! les quadri se durcissent et crampent, c’est rien, ça va passer…en fait non, plus possible du tout de courir les descentes…le chrono va commencer d’en prendre un coup, il reste 18km…

3e et dernier ravito au 33e km ! Bucolique, faudra que je revienne ici, je ne connaissais pas la cascade de Veygoux !! Je constate que le jambon a toujours moins de fans que les fruits secs !!

Il reste 13 km et la température commence à monter sérieusement, il est 13h !

41e km, magnifique sentier à flan, alternant ombre et soleil et d’un seul coup, surgit de derrière un arbre, Madame venue partager un bout de chemin ensemble, déjà 2h30 qu’elle est arrivée et encore fraîche un moment rien qu’à nous, merci chérie !

Dernière descente avant la dernière montée, mon frère est là, lui aussi bien caché, on terminera ensemble les 2 derniers km avant d’être rejoins par mes filles pour les 200 derniers mètres !!

Je boucle très heureux en 7h20 ce challenge (incluant 3 x 10 minutes de pause cumulées aux ravitos !) Merci Brice (oui quand même !) pour l’idée et Merci Chérie pour m’avoir encouragé et accepté les absences associées à la prépa !

Vous aussi, pensez que c’est impossible et….

La Barjo (2/2)

Vu que les organisateur ne font pas les chose à moitié, bah le dimanche au lieu d’aller à l’office, on remet le couvert, on ne dort quasiment pas de la nuit pour aller s’aligner sur le Barjo Ultra Trail 80 km

A ce petit jeu, on retrouve Thibault, Paul, Vincent la légende WTF, Quentin et Félix.

Pas évident pour Thibault, obligé de se déclarer DNF :
« Game over pour moi…. la gastro a eu raison de moi… 20km sans s’alimenter… »

Félix termine le circuit de 80 km pile pour l’heure de l’apéro s’en est suivi une bonne pizza aux fruits de mer ! 😉

Quentin termine également ses 80 km !

Viens ensuite Paul, pas sûr de s’aligner et puis … bah il le raconte lui même !
« Quelle journée magique!
Moi qui me disais que j’allais abandonner au bout de 30 bornes….
Le manque d’entraînement les douleurs quotidiennes à la cuisse!Mais non un départ sans aucun stress juste le plaisir de courir aucune douleur à la cuisse à partir du 2ème km🤩
Dans la vallée de vauville 6 chevaux déboulent derrière moi et courent qqes mètres à mes côtés moment magique avec cette vue sur la mer 🌊
Km 22 crampes à l’estomac arrêt immédiat 💩 km 24 idem 💩💩 c’est reparti je me sens pas terrible sur la plage mais niveau mental tout va bien je sens que rien ne pourra m’atteindre aujourd’hui!

Dans la montée pour retourner à beaumont ça recommence ça va le faire jusqu’au ravito c’était chaud obligé de sprinter jusqu’au toilettes 🤣 petit ravito je bois du Coca plus aucun problème par la suite!
Je me sens au top je double 4 mecs entre Beaumont et Omonville ensuite je reste plus tranquille derrière des gars qui sont plus solides jusqu’à jobourg!
A jobourg il était temps de lâcher le frein à main je redouble 4 mecs dont a 2 km de l’arrivée un grand Monsieur du trail je verse ma petite larme…😅 je me demande comment c’est possible quelle journée de dingue.
J’ai tout donné avec le sourire et sans pression,et je passe la ligne les larmes aux yeux à la 10ème places 😲!
Merci pour tous les encouragements, à tous les WTF 😍
Un grand bravo à tous les WTF pour vos perfs du week-end!
Bravo à ma chérie pour ton premier 50k tu n’as rien lâcher malgré les quelques soucis 💪et merci de me supporter quand je suis blessé 😘 »

On termine par Vincent, la légende WTF :
« Début de course rapide jusqu’à remonter a la deuxième position ( Félix avait déjà disparu), à ce moment je lève le pied pour pas me cramer jusqu’à me faire rattraper par Sangé sherpa et Maxime collet (mon objectif d’avant course c’était d’être prudent au départ). Très bonne sensation sur les 30 premiers kilomètres que je ferai avec Sangé 👌. Dans la remontée sur Beaumont, il me met une petite attaque que je n’ai pas vu venir et il me met 500m dans la vue. Au passage à Beaumont petit cafouillage avec l’organisation et je repart avec un peu de retard je me dit qu’il serait quand même cool que la course se termine maintenant au passage sous l’arche à la 3e place 😅. Les 15 kilomètres a venir seront insupportable flasque qui mexplose a la tête et tout seul, vraiment très seul, Je me traine, impossible remettre du rythme et la gerbe qui est toute proche 😅. Je me fait déposer par Maxime dès l’entrée dans les passages techniques par Maxime. Arrivé au ravito d’omonville je retrouve la famille qui est au taquet et me remotiver a fond. Je prend 2 compotes et c’est reparti. Je me refait dépasser mais tant pis pour moi l’objectif c’est finir la course. Il me faudra 15 kilomètres pour me remettre dans la course mais en arrivant a goury la forme est la. Je relance et repasse rapidement le 4e. Je met un gros rythme pour éviter son retour dans la dernière portion technique qui est loin d’être mon point fort. Une fois jobourg passer je sent que le trou et fait mais je continue sur une bonne allure. Très content de la fin de course. Et une arrivée magique avec mes deux loulous, ma chérie et tous les copains du WTF et autres. (Big UP a Vincent mon ravitailleur cameraman) Vraiment une course parfaite même si le millieu est a oublié. Trop content d’avoir pu être compétitif contre des grands champions du trail. Maintenant repos j’ai mal partout 🍻🍻🍻 »

La demi barjo

Nous avions Aurélie la présidente by WTF, Sébastien (dit Sébinou ou Sebounet) et Brice de Nice Tréauville. D’ailleurs Brice nous a réalisé une analyse de piqure de moustique. Je vous la réserve pour Mercredi x-D

Les gars sont des costauds, tous ont terminé avec brio leur presque 50 km !

Seb :
« Presque 50kms de la 1/2 Barjo. Meteo au top, limite un peu chaud pour moi à partir de Jobourg. Mon fessier, me gêne toujours et ça redescend jusqu’à dans mon mollet, mais j’ai réussi à gérer. Difficile de s’alimenter à partir de Goury (bon pour mon régime) »

Brice :
« L’objectif etait 6h. 6h03 j’accepte.
Selon le tableau d’affichage 204eme sur 1200.
Grosses difficultés pour m’alimenter a partir du 32eme.
Pas de bonne jambe dès le 25eme.
Mais c’est un bel apprentissage.
Bravo a mon beauf Jake NICOLLE , au copain Axel Alaterre et un grand bravo à nicolas ponsart qui claque un super chrono.
Félicitations a tous les barjos qui etaient sur les sentiers ce week-end.
Bravo aux bénévoles qui ont assuré. »

On termine par notre excellente Aurélie qui réalise un très belle performance sur le 50 km, une première pour elle :
« Une Première sur cette distance… Et comme je le craignais il va falloir apprendre à manger en courant, seulement une compote durant la course c’est juste, je n’avais plus de jus… Explosion totale à partir de Goury… Dans le dur physiquement sur les 15 derniers km et donc moralement aussi à force de se faire rattraper… Ms bon objectifs – de 6h et top 10F ont été remplis malgré tout 😊
8eF et 103/865 au scratch
Faire du long ça s’apprend et il faudra en tirer des leçons ^^
Bravo à mon champion 10e sur le 80km et à toute l’équipe de WTF ! ❤️ »

La barjo Course Nature

Thomas, Bertrand, Nicolas et David ont pris part de la course nature, 15km de trail dans la hague.

David nous réalise une performance hors norme en finissant 11 scratch et premier M1 !

Bravo David !

Bravo à tous les traileurs !

On ne le dit jamais assez, un grans merci à l’ensemble de l’équipe organisatrice et à l’ensemble des bénévoles !
Chaque édition de la barjo est un succès !

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La Barjo (1/2)

Sadi ou Samedi pour les non grolandais !

Samedi 15 Juin, lancement de la Bargo par le brin de folie. Une course de 26 km au bout du bout de la r’hague comme on dit tcheu nous.

L’été arrive, fait beau les oiseaux chante tout ça tout ça, enfin oui sur une année normale. Là c’est plutôt ambiance giboulées de Mars ou 11 Novembre, au choix !

Sur la 27 km, nous avions une belle palanquée de WTF : Marco, Emeric, Amélie, Arnaud, Cyrille, Valérie, Elisa, Léa, Thomas et Ingrid.

Quelques ressenti issus de Strava :

Ingrid :
« Quand tu pètes dans la tête, que la famille et les copains sont là. Merci à vous Thibault RICHARD , Vincent Drouart… limite à chialer à chaque passage.
Quand tu t’arrêtes pisser au bout de 5bornes mais que ça fait du bien.
Ce maudit vent, des crampes dans les mollets…des trébuchages en pagaille.
Je vais me reconvertir dans le tricot, à boire du thé avec des petits gâteaux au beurre. »

Ingrid, tu es la bienvenue au festival de la mi année l’année prochaine 😉

Elisa :
« 215 / 605 au scratch et 7 / 26 catégorie M0F
De bonnes sensations, c’était top malgré quelques bourrasques (j’ai du marcher du côté de Jobourg).
J’ai cru que j’arriverai pas au bout à suivre Ingrid Richard partir comme une fusée sur le premier km…
Merci a tous les supporters ! »

Marcol :
Belle chute à 2km de l’arrivée sans gravité.
Merci aux supporters et aux WTF girls pour le ptit canon.
Ps: j’ai encore découvert des nouveaux muscles 😅

Amélie :
« Hyper mal au genou a partir du km 14 une horreur mais heureusement de l’avoir fait, je l’ai fini les larmes aux yeux ! »

Valérie :
« 🥵 dur dur! Merci pour les encouragements 😊 »

La galerie photos issue du groupe de discussion WTF (en vrac, désolé le renommage s’est mal passé !)

« de 2 »

La Bri’zeuse cru 2024

Bon alors, là, il y en avait pour tous les crampons les copines et les copains !

Du soleil, des parcours au top, une organisation connues et reconnues, de l’index UTMB, de la mousse désaltérante à l’arrivée, des bénévoles de ouf, bref tout ce qu’il faut pour faire chauffer les cuissots et passer (relativement) de beaux moments !

Côté Wild Trail Flamanville, une bonne délégation était présente à l’évènement sur la plupart des distances.

En commençant sur le 16 km, nous avions Nicolas et David le vice prez engagés. Nicolas boucle la course en 1:58:13 et prend la 86 ème place au scratch. David fait un joli parcours, se permettant même d’en ajouter un peu plus ! Il termine quand même 25 ème au scratch en 1:40:34 et prend la quatrième place en M1H.

En passant sur la 23 km, nous avions un peu plus d’amateurs !
Chez les filles Léa boucle le parcours en 2:56:00 et prend la 145 ème place au scratch. Quant à Elisa, elle réalise la trace 2:43:33 et prend la 99 ème place et 5 ème de sa catégorie.
Côté bonhomme, Alex E termine sont parcours en 3:03:14 et prend la 159 ème place. Le gars Alex R est 94 ème en 2:41:41.
Notre gros cuissot du 23 km, Thomas Le Royer termine à la 22 ème place en 2:14:27 ! Bravo !

Bon là, on attaque le gros truc, la « Ouah c’est long », 35 km de plaisir ou pas !
Dans les acolytes WTF, nous avons Seb. Seb a fait 35 bornes avec les 50 bornes mais malheureusement il est transparent dans les résultats !
Brice fraichement rentré de la VVX réalise la boucle en 3:58:24 et prend la 68 ème place.

Et tadadam, notre Courtnay à nous, The Presidente by WTF réalise une super performance ! Elle finit 3 ème Sénior Femme en 3:44:00 et prend une belle 37 ème place au scratch ! Respect !

Sur la 50 km, la pièce monté de la Bri’zeuse, l’Ultra Bri’zeuse, nous avions Félix, Nico Rondeau et Vincent Drouart !


Félix remplit son objectif de moins 7h en terminant la boucle en 6:54:38 21 à la 110 position.
Nicolas Rondeau, toujours dans les bon coups et annoncé favori par la presse de la manche (la pression de dingue !) réalise une belle performance en terminant 14 ème en 5:11:03 !

L’homme WTF de la Bri’zeuse, que dis-je, La Légende WTF, c’est Vincent Drouart ! Il nous explose le classement en terminant 6 ème en 4:46:42 !

Tout ça, pour dire, un grand merci à l’équipe organisatrice de La Bri’zeuse ! Et encore et surtout un grand BIG UP aux bénévoles sans quoi cet évènement ne serai rien !

Sinon, pour ne pas se quitter comme ça, un petit mot hors sujet pour dire que j’ai mangé une pomme, Kenny, Notre Prez WTF a réalisé un trail Urbain, comme quoi ça existe : Le Habre Urban Trail. 42 Km de terrain technique et d’escalier ! Il a assuré son Dimanche car Mr Le Président termine 27 ème (sur plus de 400 bonhomes) en 4:10:54 !! Good Game !!

Débrief VVX 46k – Brice

Nous arrivons en Auvergne, ma femme Pauline qui va courir la 15k, ma fille et moi avec quelques jours d’avance sur nos amis. Franck inscrit sur la 46k, Elise sur la 15k et leurs filles ainsi qu’Aymeric qui fera la 15k également, Noémie qui fera la garde des enfants (un marathon en somme) et leurs fils.

La région est très belle et presque aussi pluvieuse que le cotentin. Entre les gouttes nous en profitons pour monter au Puy de Dôme, découverte agréable malgré la gastro qui me tient depuis 2 jours. Surement la peur…

Avec l’arrivée des copains on enchaine les randos en nature et les balades dans Clermont-Ferrand. Avec Aymeric, à J-2, on sort faire un petit déblocage tranquille histoire de se rassurer. Franck, lui n’en a pas besoin. Son état de forme est optimum ou bien il veut garder tout le fuel nécessaire pour le jour J…

A J-1 nous partons entre slip récupérer les dossards à 18H45 pour une fermeture des guichets à 19h mais avec Franck tout est just-in-time. Nous découvrons le petit village de Volvic plein de charme et le site de la VVX, au milieu des pins, en pleine nature, avec à l’abord l’ancienne usine du Goulet qui servait à l’entreprise Volvic et qui, aujourd’hui, fait office de grand hall de gare avec les stands partenaires dont celui de Dawa Sherpa en personne, l’accueil et le retrait des dossards. Une organisation aux petits oignons.
Je précise à mes deux compères que ce Monsieur Dawa est le premier vainqueur de l’UTMB en 2003. La réaction d’Aymeric m’a un peu soufflé : « c’est quoi l’UTMB ? »

Une fois le précieux sésame en main, nous profitons du site pour se désaltérer efficacement et nous poussons par la ligne de départ pour la photo typique. On y croise un type avec les souliers gras, avachi sur un transat une grande bière à la main. Il porte une casquette verte (pas la même que ceux que nous venons de récupérer dans notre petit paquetage goodies) et enchaine quelques interviews par téléphone. Il vient de gagner la XGTV 1h plus tôt (224k et 9000D+). Encore un Parisien qui prend tout l’espace…
On continue le tour des peoples par un discours dédié aux bénévoles (oui nous sommes vraiment en décalé des autres coureurs) avec François D’Haene et Camille Bruyat (je n’ai pas voulu préciser leurs palmarès aux copains…).

Retour maison, un repas riche en glucides (riz pour moi comme depuis 5 jours) et on va préparer le sac pour le lendemain. L’excitation monte et on part se coucher.
La nuit fut courte, le sommeil a été dure a trouver et j’ai les yeux grands ouverts depuis 4H30. Je vais chauffer une assiette de riz et je mange un porridge de chia. Rien de compliqué à digérer. Franck est debout depuis 5h également. Il a l’air autant excité que moi et a dormit au moins aussi peu. Notre agitation réveille Aymeric et Noémie ainsi que le petit dernier (la vie en communauté). Heureusement que c’est un départ à 8H.

6H45 On enfile la tenue réglementaire et on ajoute une petite veste car « ça pique à matin » comme on dit dans le cotentin puis on monte en voiture. En route, petite pause pipi.
Arrivé sur site, on trouve une jolie place de parking à 1 ou 2 km, parfait ça nous fera l’échauffement. Une bonne marche rapide en côte plus tard et nous allons faire la queue pour laisser nos sacs de consignes dans lesquels on peut enfin poser la veste. Les corps se sont réchauffés pendant la marche.
Dernier pipi avant de se diriger vers la ligne de départ où 750 coureurs sont dans l’attente. Un petit pitch par le directeur de course et un couple monte sur scène. Il a fait sa demande en mariage l’an dernier sur la ligne d’arrivée de la VVX, ils courent à nouveau la 46k ensemble ce jour et ils se marieront demain à Volvic.
De belles histoires peuvent naitre au sein du peloton.

La musique de la VVX retentit, nous sommes à une minute du départ et Franck enfile enfin ces chaussettes. Il fera ces lacets à 10s du coup de fusil. Pas stressé l’Auvergnat.

Top départ et lâchez les chevaux… Enfin ceux devant parce que nous nous sommes coincés sur l’arrière du groupe et la marche sera de rigueur pendant les 500 premiers mètres. Le sentier est large et permet de doubler mais nous savons que les 18 premiers kilomètres sont une succession de montées plus ou moins raides.

Je fais le Yoyo sur les 4 premiers kilomètres pour rester avec Franck puis sur ces conseilles je décide de partir pour faire ma course. J’avais prévu de rester avec lui jusqu’au premier ravito (10k) mais l’envie est plus forte et les montées raides sont ce que je préfère. Je remonte beaucoup de gens (avec et sans bâtons) sur ces portions en marche dynamique avec les mains sur les cuisses. Je me dis qu’il va falloir investir dans des bâtons si je reviens dans la région.

A l’approche du kilomètre 6 j’entends un râle aigue qui se faite plus en plus fort. Une première cheville dans la première descente. Aie, la malheureuse, le chemin s’arrête la pour elle.
Moi et ma superstition on ramasse un petit bout de bois qui me suivra sur les 40k restants (il est d’ailleurs revenu jusque Tréauville pour être vraiment sûr de rien se casser).

On continue les montées raides et à chaque point de vue j’en prend plein la tête. Cette région est vraiment belle (mais faut pas trop le dire à Franck, il est un peu chauvin).
Tout le début de course se fait dans la forêt et sous-bois, c’est magnifique.

Kilomètre 10 – premier ravito. On entre dans une carrière de pouzzolane. Bien rouge, on se croirai au Rock n Trail c’est bluffant. D’ailleurs, je double 2 femmes qui discute au même instant d’une course en Normandie qui se fait dans une carrière et, comme je porte le maillot de l’édition 2023, je leur emboite la discussion. Une caennaise et une rouennaise venues se perdre au milieu des volcans tout comme moi.
Petit arrêt au stand, on recharge en boisson d’effort et en eau, on mange quelques bananes et on ne touche pas à la charcuterie et au fromage… Franck n’aura pas la même volonté que moi et je verrai par la suite que j’aurai peut-être tord de mettre de côté le salé.

C’est reparti, encore des belles ascensions à venir pour atteindre le point cuminant au 17ème kilomètre. j’y suis en de 2h20 et j’ai déjà 1100m de D+. A cette allure là je vais tenir mon objectif large… (optimiste… C’est bien…)

Début de la longue descente avec premièrement des sections bien raides. Casse de fibre à fond et surtout on reste concentré sur la souplesse des chevilles. Mon bout de bois en main, je ne risque rien.

Kilomètre 23 – deuxième ravito. Dans un joli sous-bois, je recharge en eau mais je n’ai quasiment rien bu en boisson d’effort donc je repars avec. Problème, aucune banane. Je prends 2 tucs mais sans grande envie et je ne touche toujours pas à la charcuterie.

Go, encore 10k avant le prochain ravito, un long faux plat descendant au milieu de la campagne auvergnate avec quelques bosses de temps à autre. Je pensais pouvoir accélérer sur cette portion mais la chaleur et l’incapacité à m’alimenter correctement additionner à des douleurs dans les ischios me font lever le pied.
J’ai surement beaucoup forcé dans les montées raides que j’aime tant et je n’arrive plus à manger de barre sucrée. Pas loin de renvoyer la barre chocolat noir cacahuète que j’aime habituellement.
Foutu saucisson que j’aurai dû attraper au 23 ème.

Je continue au petit trot et je marche de temps à autres quand les jambes sont trop dures. J’ai un petit coup de mou mental mais je discute avec des personnes qui sont dans le même état que moi. Je ne pensais pas avoir un coup de mou sur 50k alors que toutes les sorties longues de 4h et plus se passaient sans encombre.
Les montées me redonnent le sourire et je reprends même des gens dans ces portions. Je me fais déposer sur le plat par un type de la 112k qui a des cuisses dans lesquelles on mangerait à 6. Faut encore s’entrainer pour envisager cette distance.
Le moral revient à l’approche du troisième ravito.

Kilomètre 33 – Ravito 3. Je prends un peu plus de temps pour boire de la Salvetat, je mange des bananes et quelques tucs. Je m’étire un peu les ischios et hop un petit pipi (un peu foncé ce qui corrobore ma sous-hydratation entre le ravito 1 et 2).

Je me sens bien et je repars pour les 13 derniers kilomètres.
Cette partie est vraiment très belle et se fait sous une douce chaleur. Fini le long faux plat et il faut rattaquer dans les montées. Je reçois un petit coup de fil de ma fille qui me remotive. Elle a hâte de faire la ligne d’arrivée avec moi. Il me reste 1h40 pour être sous la barre des 6h mais je suis moins confiant qu’en haut du Puy de Louchadière (le point culminant) car il m’a fallu 1h20 pour faire 10k essentiellement en descente… (120m de D+ et 190m de D- sur cette portion).

Les paysages sont magnifiques et j’entre dans un joli single en balcon entre facemeunier et Crouzol (pour les connaisseurs) qui finira par descendre à environ 40k. Je fais cette portion dans les pas d’un mec avec qui je discute bien à un rythme soutenu. Au moment où il me dit de passer devant je me prend les pieds dans le tapis et fini étaler de tout mon long (pas bien long quand même). Les genoux ont tapé mais un terrain de rugby à cette période c’est aussi sec donc la chute je connais. Cependant il faut se relever et là, pas certains que les quadri ou les ischios ne viennent pas crier au loup et cramper.
Je suis debout, rien de casser pas de crampes. Mon bout de bois m’a encore sauvé.

J’attaque la montée du dernier rempart de la VVX (attention ça monte encor dans Volvic ensuite) et je me fais doubler par une certaine Camille Bruyat. Je lui souffle qu’il ne reste que 3000m et que François (D’Haene) l’attend avec une bière au bout (ils ont fait la 112k en duo pour info, lui le matin et elle ensuite).
Il reste juste la distance d’un fractionné mais les jambes sont dures. L’approche de la ligne d’arrivée me redonne du souffle et j’accélère dans Volvic, je reprends encore des gars que je reboost en leur disant que la barre des 6hs est atteignable.
Je remonte vers le site de la VVX.
J’arrive en haut, ma fille me rejoint et on court ensemble jusqu’au bout.
Elle a tout donné ! moi aussi…

Je coupe la montre. 5H55 et 55s. Marrant comme l’univers envoi des signes.

Le reste c’est profiter au milieu des pins avec les amis et la famille.
S’hydrater et recharger en glucides.
Mais aussi attendre la fin de la course de Franck qui nous aura fait vivre de belles émotions tant sa préparation aura été complexe. Sa course c’est à lui de la raconter.

A tous, je vous conseille cet événement qui mérite vraiment le voyage.

La Volvic Volcanic Experience

Parce qu’il n’y a pas que la presqu’île du Cotentin avec nos clos pleins de vache qui existe, il arrive parfois que certains adhérents franchissent nos frontières du Coutançais et du Bessin pour aller loin, très loin même !

C’est ce qui est arrivé pour David, Franck et Brice qui se sont frotté à la fameuse VVX dans le pays Arverne. Loin de nos côtes, ils n’ont pas démérité car tous ont réussi leur objectif !

Pour David, c’était l’expérience pierre de lave, une boucle de 15 km version trail bien sur avec 450m de D+. Notre vice président termine à la trentième place et second master 1, bouclant les 15 km en 1h 14 minutes et 45 secondes.

David

Pour nos deux autres compères adeptes également du rugby, le terrain avait guise d’une belle boucle de 46 km comprenant 1700 de D+ en se baladant de Puy en Puy.

Brice atteint son objectif de terminer le tracé en moins de 6 heures en réalisant l’épreuve en 5h 56minutes e 2 secondes.

Son expérience du 46 km détaillé se trouve au bout de ce lien.

Franck atteint également son objectif qui était de terminer le trail. Il réalise un joli temps de 7h 20 minutes et 43 secondes.

Bravo les gars et merci pour les photos !

Brice & Franck

Vincent fait son MIUT85

Samedi 27 Avril, Vincent était sur le départ du Madeira Island Ultra Trail !

Voici son récit :

Aujourd’hui nous sommes le 27 Avril 2024 et il est 4h du matin le réveil sonne dans une heure mais plus possible de dormir.
Trop excité dans 3h c’est le départ de la Madère Island Ultra Trail 85km avec 5000m de D, l’une des courses les plus difficiles, pas mal pour débuter en Ultra ( il y a également les formats 16, 40, 60 et 115km).


Marre de tourner dans le lit je me lève 40min plus tôt ça me laissera le temps de me préparer en essayant de ne pas réveiller la famille qui est épuisée du voyage(et le stress de pas pouvoir partir avec la grève des contrôleurs aériens).


Petit dej à base de gâteau sport et de skyr avec petit jus d’orange et il est déjà l’heure de s’habiller. On refait des ajustements par rapport à la tenue initiale (plus indécis il n’y a pas) et il est déjà 5h30 l’heure du rdv pour la navette qui dépose au départ, très bon choix d’hôtel qui est au pied de la station de bus.


Arrivé sur place ambiance très sérieuse, la température est plus que correcte je me dis qu’il va faire très chaud aujourd’hui, pas de bruit une centaine de traileurs prêts à en découdre mais qui seraient bien resté couchés😅.


On prend le bus et après 30 minutes à fermer les yeux au moment de les ouvrir je m’aperçois que la route est détrempée, pour info il n’a pas plus a Madère depuis 1mois mais la ça va être un départ humide.


On arrive au départ a Sao Vicente et la autre ambiance. Speaker français qui met une ambiance de dingue, musique à fond, c’est bon on y est. J’aimerai faire une petite pause 💩 avant de partir mais la queue est tellement longue que j’abandonne l’idée et je vais me placer sur la grille de départ pour avoir une bonne position.


5h on allume les frontales et après l’hymne de l’île de Madère et une dernière musique de rock à fond, le départ est donné.
Loin d’être sûr de mon état de forme, le rock n’ trail du week-end dernier a laissé quelques trace avec une douleur (fantôme) au genou qui m’inquiète, un passage chez Camille Padelou cette semaine m’a fait beaucoup de bien (très mal sur le moment 😅). Je prend donc un départ « prudent » pour voir ce que ça donne, et sur les deux premiers kilomètres sur la route RAS pas de douleur c’est bon signe.


Les choses sérieuses commencent, après 2 kilomètres on attaque la première montée, plutôt facile a la frontale, le terrain est roulant mais déjà bien pentu. Je courre dans les côtes et n’utilise pas mes bâtons (à ce moment là je regrette presque de les avois pris). On arrive sur un premier plateau avec une superbe vue et un terrain digne du Cotentin avec de la boue partout et slalom entre les flaques. Je suis vraiment à l’aise et me voilà tout proche de la 20e place (Vincent tu fais une connerie ?) Première descente super pentu mais sur terrain non technique, pas de difficulté et on arrive sur la première levada ( ruisseau en béton créé par les locaux pour l’irrigation) celui ci est très étroit a peine 30cm pour poser les pieds, nous arrivons enfin au premier ravito auquel je ne prête même pas attention.

Nous arrivons enfin a la première difficulté du jour. Une côte de 700m de D+ avec des escaliers en bois rendu très glissant par la pluie. Je me mets dans ma bulle et j’aborde cette difficulté comme si c’était la roche à coucou que j’ai tant fait à l’entraînement. Résultats je grimpe super bien et je remonte énormément de concurrents. Je suis en super forme, si c’est ça Madère je vais en faire mon 4h 😂😂😂.
Arrivé en haut il est maintenant temps de redescendre et là je vais beaucoup moins fanfaronner. Descente de zinzin pendant 45min avec un pourcentage digne des codes promos chez Aliexpress 😅et le tout dans de la caillasse bien glissante, un enfer, je perds plus de 10 positions dans la descente et je me dis que mon 4h ne va pas être si digeste que ça, il y a des furieux et surtout des furieuses qui descendent ça sans problème, ils volent et moi je randonne ☺️.
Arrivé au pied on s’attaque une petite bosse de 150m de D+ pour aller chercher le ravito principal de Curral das freirras ou la famille m’attend. Mon staff est au top, super bien installé. Petit couac d’oubli de mes flasques à l’hôtel mais rien de grave on va remplir celle que j’ai. Je remets des vêtements sec un gros bisous à ma chérie et un petit câlin a mes petits monstres. On est reparti pour attaquer la grosse difficulté de la journée la montée à Pico Ruivo 1200m de D+.


Je repart sur un rythme correct et rapidement je me trouve dans un groupe de 4 plutôt homogène, on arrive au pied de la montagne et la Samuel dossard 2036 prend la tête et ne la lâchera plus jusqu’au sommet. Il a un rythme plutôt prudent j’hésite à passer devant mais ne connaissant pas ce genre de difficulté je décide de rester derrière. Ce fut la meilleure décision que j’ai faite de la course. Nous voilà donc parti pour 2h de montées ou les bâtons sont finalement devenus mes meilleurs amis. Sur les 4, un craquera dans la montée et un autre partira lors d’un dépassement d’un autre concurrent. Plus on monte et plus les températures diminuent le vent se lève et la pluie augmente, on a rattrapé les coureurs du 60km et maintenant on va en dépasser très régulièrement pendant la course dans des singles très étroits. Arrivé là-haut je passe la veste de pluie je suis frigorifié et je remercie Sam, on arrive dans une cabane d’altitude qui sert de ravito où il y a une ambiance de dingue. Une vraie discothèque mais pareil je ne traîne pas sinon je repart pas. Je pense que le plus dur est derrière moi mais en fait le gros de la difficulté est devant moi : 15 kilomètres de montées descente technique ou on ne voit pas a 10 mètres avec le brouillard. Ça doit être magnifique avec la vue dégagée et on enchaine les escaliers en terre, en pierre, en bois et en métal. On traverse des tunnels non éclairés et j’ai rangé ma frontale dans le sac du coup on y va à tâtons ou je me colle au coureurs de devant. On arrive enfin au ravitaillement du kilomètre 51.

Là c’est sur le plus dur est derrière moi. Je retrouve ma chérie qui n’a pas pu rentrer dans la tente d’assistance elle est frigorifié et les enfants sont restés dans la voiture. Je me change rapidement, je mets mon plus beau t-shirt Wild Trail Flamanville pour être beau sur la ligne d’arrivée je mange 2 compotes sucrées puis salées, change de flasque et c’est déjà le moment de repartir. C’était la dernière fois que je verrai Amélie ( tu as fait un super taf encore merci beaucoup c’était parfait ❤️❤️❤️).

C’est donc reparti pour 20 kilomètres de descente qui m’a forcément fait stresser et finalement c’est super roulant (bien pentu mais pas technique) la descente se passe super bien et j’enchaîne les kilomètres.

On arrive à un ravito à mi descente et je galère à changer mes flasques. Une bénévoles me fera une assistance au top avec un anglais espagnol portugais approximatif 😅. Je repars assez rapidement et là un nouveau style d’escalier des demi bite comme je vais appeler ça 😂 des demi bosses rondes espacées de 50cm en galet très glissant et trop éloigné pour les enchaîner 2 par 2 (par moi) et du coup super traumatisant a descendre 1 par 1. C’est donc 5km de souffrance en descente mais bon on voit le bout. Je sait que maintenant il reste 1 seule difficulté.

Arrivé en bas, un ravito nous attend je prend un pepsi et c’est reparti. Dernière bosse je discute un peu avec un breton qui a un très bon rythme il en a gardé sous le pied. Après 300m de D+ c’est terminé il reste 10km de « plat » je continu de courir tout ce passe très bien je dépasse toujours les 60, 40 et 115km et enchaine les thank you, sorry, danke, obrigado avec mon accent bien pourri 😜.
Et il est maintenant temps d’arriver sur la dernière descente elle est dans la terre et j’ai vraiment pas envie de me mettre le cul parterre si proche du but. Un portugais de la 85 me dépasse aisément puis c’est fini la fin de la descente se fera sur la route. Je met les watts et remonte sur le portugais et finalement erreur d’aiguillage de ma part il me repasse devant. Je me dis que je vais repasser au sprint final mais je crois qu’il s’est dit la même chose. On fini sur un très gros rythme avec une ambiance de folie et sur la ligne d’arrivée je retrouve mes chéris qui franchiront la ligne d’arrivée avec moi, mention spéciale à Alban qui se vautre lamentablement sous l’arche d’arrivée 😂😂😂.

Je franchie la ligne d’arrivée et là je suis super fière de moi et heureux de ce que j’ai réalisé pour mon premier ultratrail (et énormément grâce à mes assistants parfaits ). Je fais un chrono de 12h06 (objectif moins de 14h) et une 45e position (objectif top 50). Je suis extrêmement essoufflé à l’arrivée. Amélie et les enfants vont me déshabiller pour me changer le temps de m’en remettre. Sprinter à la fin d’un Ultra encore une autre de mes conneries.

Il est maintenant temps de profiter des vacances avec punch et bière à volonté. La nuit va être compliquée mais bon c’est pour ça qu’on enfile un dossard.

Merci beaucoup à tous mes supporters (ma sœur qui ne décroche pas du livetrack, les WTf qui crée un groupe de suivi, Justine et Nicolas qui devaient normalement nous accompagner mais pas de dossard ça aurait si bien de vous avoir auprès de nous,..) vous êtes des fous et merci pour vos messages de soutien. Et mille merci à mes chéris sans qui tout cela n’aurait pas été possible vous avez toujours était la que ça soit pendant la préparation qui a pris beaucoup de temps que pendant la course. Je vous aime ❤️❤️❤️