Trail Drôme à Buis-les-Baronnies


par Brice L.

Date : 13.04.25
Lieu : Buis-les-Baronnies, Drôme
Distance : 42 km
Dénivelé positif : 2400 m
Conditions météorologiques : Début de course sous une légère bruine, pluie à partir de 3 heures de course.

Arrivé à la bourre au départ de cette aventure, j’ai couru depuis le parking vers l’arche, juste au moment où le coup de feu retentissait. J’ai vu les fusées passer, mais j’ai réussi à atteindre l’arche à temps pour lancer mon départ.

Les premiers kilomètres se sont déroulés dans une atmosphère rafraîchissante grâce à la légère bruine. Le dénivelé a commencé à s’accumuler avec une jolie première bosse. Je n’ai pas sorti les bâtons pour cette montée, car il y avait beaucoup de coureurs, mais aucun bouchon à signaler. J’ai profité d’une première descente pentue où j’ai pu doubler pas mal de concurrents.

Pour alimenter mes efforts, je me suis organisé en prenant une barre énergétique ou une pâte de fruits toutes les demi-heures. Ensuite, nous avons poursuivi avec une montée jusqu’au 20ème kilomètre, en gestion avec les bâtons, sans jamais dépasser mon seuil d’effort. J’étais dans une bonne dynamique, grattant des places tout au long du parcours.

Au 11ème kilomètre, j’ai trouvé un point d’eau et, au 20ème, le ravito solide s’est révélé être un vrai délice, surtout en voyant ma femme et ma fille, qui m’avaient préparé des sushis. J’avais pensé à ce moment pendant toute la montée, et quel plaisir de le vivre enfin !

Après une descente, la montée a continué et nous avons pris une portion sur l’arête, où le vent et la pluie se sont intensifiés. En passant de la montée à la descente, j’ai ressenti une gêne dans le genou gauche. J’ai dû effectuer quelques mouvements pour le débloquer, mais en serrant les dents et en continuant à courir, ça s’est apaisé.

Sur l’arête, j’ai glissé sur une grosse pierre plate, me retrouvant étalé sur le flanc gauche et le genou gauche. Heureusement, pas de blessures graves, juste une légère douleur. Je suis reparti rapidement.

Après environ 4 heures de course, comme d’habitude, je n’avais plus envie de sucreries. J’ai pris un gel cajou sel de chez Meltonic, qui m’a permis de surmonter ce dégoût du sucre. Cela m’a redonné la capacité de manger normalement.

À ce stade, je pensais qu’il n’y avait plus que de la descente, mais il y avait encore pas mal de montées à franchir avant d’atteindre le ravito du 30ème kilomètre. J’ai fait un pit stop, rechargeant mes réserves d’eau.

Il restait encore 250 mètres de dénivelé positif à grimper avant de pouvoir enfin attaquer la descente. Cette dernière a débuté doucement, puis est devenue plus pentue sur environ 7 ou 8 kilomètres. Je me suis vraiment laissé aller durant cette descente, malgré la pluie. Les jambes répondaient bien et j’ai pu doubler beaucoup de monde avec plaisir.

Je suis arrivé au finish sur du plat, quasi au sprint, découvrant ma fille qui m’attendait pour m’accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée. J’ai ralenti pour partager ce moment avec elle.

En analysant ma courbe cardio et mes sensations tout au long de la course, je suis convaincu d’avoir géré cet effort très proprement.

Je vous conseil ce rendez-vous qui permet de varier des terrains normands avec une technicité supérieur sans être une salade de cailloux corse. Il faut aimer faire de la route tout de même pour descendre dans la Drome (nous avions un impératif pro pour ma femme) mais parfois les occasions s’ouvrent.

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