Week-end pluvieux, week-end traileux !

Hein !

Le week-end a commencé en beauté avec la Drouart Family ! Vincent s’est aligné sur le 100 km du festival des templiers, son compte rendu est à retrouver ici.

Bon même si l’association s’appelle Wild Trail Flamanville, il arrive, parfois, que nous fassions des entorses à la règle. Et même Môssieur le Président !

En effet, Jérémy et Kenny, Môsieur le président, se sont rendus à Amsterdam pour le TCS Marathon.

Kenny est finisher de l’épreuve avec un très beau chrono de 3h46. Cependant, Kenny espérait mieux. Mais ce n’est que parti remise 😉

Retrouvez le compte rendu à chaud de Kenny par ici

Quant à Jérémy il a déroulé de le programme malgré une aventure de gourde à l’aéroport. Jérémy explose les chronos et termine le marathon en 2h39:41 à la 188 ème place sur 22 500 participants ! Juste énorme pour son premier marathon. Un très belle récompense au terme d’une longue et sérieuse préparation !

Un peu plus proche de chez nous, mais pas chez nous quand même et toujours sur route, Elisa a participé au 10 km de Paris ce dimanche matin et est également Finisher !

« Avec les Etincelles d’eDF !!!! 112e / 7538
18e / 1073 categorie « Maman »
eDF 2eme au challenge entreprise sur le 10km 💪 »

Bon revenons à nos moutons, aux cailloux et autre chemins gras !

Et l’évènement majeur dans notre petit bout du monde ce week-end est le trail des sorcières au départ de Gonneville le Theil.

Léa et David y ont représenté les couleurs du club. Léa a fait une belle sortie de 19 km tandis que David s’élançait sur sa distance favorite, le 12 km !

Dans l’Orne, Paul et Aurélie participaient au trail des roches de l’Oëtre

Aurélie, abonnée des podiums, prend la troisième place sur le 40 km ! Un grand bravo !

« C’était pas gagné d’avance entre la nuit pas terrible et les restes de covid… Dc super contente de la finalité, un parcours sympa et des bénévoles au top 👌😊 44e/470 au scratch
Mnt au tour de Paul pr son 13km ! »

Et donc Paul s’est également lancé sur sa récupération de Nice Ultrail Trail sur le 13 km des Roches de l’Oëtre.

Et pis, dans le délire des épreuves de zinzin, Brice s’est lancé dans le Belfortrail. Une épreuve de 55 km. Une épreuve que Brice vient de boucler en 8h37 à la 130 ème place !

Bravo bonhomme ! Son compte rendu sera sûrement à venir cette semaine 😉

Le TCS Marathon by Kenny

Une course pleine d’enseignements.
Reveil 6h40 apres une petite nuit, à l’image de la semaine la forme est pas ouf mais je me dis que ce qui est acquis par l’entraînement ne s’envole pas comme ça.

Départ du gite 7h35, parking 8h, drop clothing 8h35. Je décide de ne pas prendre mes écouteurs pour ne pas prendre mon tel (bon choix, avec le flux de personne plus lentes plus rapides, les animations, il fallait rester vigilant.) Jusque la, impeccable.

Je commence l’échauffement, grand max 2km et je file dans le sas pink💓. Clairement l’attente est longue. 9h, coup d’envoi ! Et je peux checker mes enfants et Marie juste après l’arche 💕 au top pour te donner la niak au départ ! Le départ est dense !!! Putain ça change des trails ! Les couloirs ne sont pas si larges. (quelques « ralentissement »sur les 10 premiers kilomètres… ).

Je pars vite, je le sais, mais je veux pas perdre de vue le pacer 3h10. Je reste derrière quelques kilomètres car très compliqué de le doubler avec les coureurs qui restent collés à lui. Je me rends compte que mon cardio ne descend pas 160 à 170. Je suis visiblement en train de cramer mon capital, je le sais…. je décide de ralentir un peu… mon cardio ne bouge pas….


Les 20 premiers kilomètres étaient intenses, visiblement trop. Plusieurs fois j’ai pu apercevoir les leaders, impressionnant, ils semblaient etre en aisance, c’est beau à voir.
Je freine, je me sens oxy et le couperet tombe : des crampes à partir du 28eme kilomètres.
Des crampes aux eschios à te faire chuter, à te faire grincer les dents. Je le sais, je n’ai pas assez bu, en trail on a le sac et je n’avais juste que 2 x 250ml en ceinture. Les ravitos sont suffisants si tu prends le temps de bien boire… Finir les 14km dans la douleur avec des muscles raides et dans la peur de voir revenir les crampes…et elles sont revenues souvent ! 🤣 Mais je ne voulais pas lâcher et petit à petit tu vois les pacers 3h20, 3h30 qui te doublent … pas si grave j’étais déjà « en mode survie ».

Très douloureux de voir le flux de coureur te passer… je marche aux ravitos, je bois beaucoup (c’est trop tard mais ça ne peut pas faire de mal). 40km…. j’en peux plus j’ai mal, je rentre dans le stade avec une petite larme de déception et j’en ressors dans le même état. 1h après le coup de mou est passé, je reste très déçu du chrono mais ce n’est pas la fin du monde.

J’arriverai à faire mieux la prochaine fois car il y aura une prochaine ça c’est sur !
Par contre super organisation et des amestellodamois en folie 🥰 ils m’ont crié (encouragé mais dans une langue sans voyelles) dessus quand ils me voyaient marcher !

Endurance trail les templiers 100km.

Arrivée à Millau de 17 octobre, nous avons visité en famille le salon du trail des Templiers et récupéré mon dossard pour l’Endurance Trail des Templiers de 99 km. Magnifique salon avec beaucoup d’exposants, ça fait presque penser au futur village d’exposants du cross du WTF, grâce à David 😅. Après la récupération du dossard, on retourne au logement et on prépare toute la logistique avec Amélie : préparation du sac, de la nutrition pour les ravitos. Merci beaucoup ma chérie pour le tracé de course avec les temps de passage à l’arrière de mon dossard, ça a été très utile. Petit apéro sans alcool sous un orage bien violent, et les réseaux sociaux annoncent une modification du parcours : +2 km suite aux crues en cours. Cool, je vais avoir mes 100 bornes.On se couche de bonne heure à 21h, car le réveil à 2h30 va piquer. Très mauvaise nuit, forcément, avec le stress et le voisinage qui n’ont pas aidé, notamment un bébé qui a pleuré une bonne partie de la courte nuit mais bon il faut faire avec

C’est le jour j , le 18 octobre tant attendu, il faut vite se préparer. Petit footing jusqu’au départ, et j’arrive pile au moment de l’installation sur la grille. Résultat, me voilà tout devant avec 1 500 gugusses qui vont pousser derrière. À 4h, le départ est donné sous le son d’ »Ameno » d’ERA. Ça motive bien et me voilà parti dans le groupe de tête. Je me suis sans doute dit : « On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher. » Mais bon, on tiendra quand même les 10 premiers, à jouer devant avec Yannick Noël, Arthur Joyeux Bouillon, Sylvain Court… Bref, des mecs de mon niveau 🤣.

À un moment, mon cerveau me dit quand même d’être intelligent et je rétrograde progressivement pour reprendre de l’air. Jusque-là, tout va bien, enfin, c’est ce que je pensais. Jusqu’au 25e km, pas de soucis, mais la portion du 25e au 35e me fume complètement. Beaucoup trop technique et stressante, il pleut, ça glisse à flanc de falaise, je ne suis pas rassuré, et je sors complètement de ma course. Je finis par lâcher complètement et arrêter de courir. Pour moi, c’est fini. J’appelle Amélie, les larmes aux yeux. Les jambes sont là, mais la tête n’y est plus. Elle me rebooste un peu et je lui dis que je vais jusqu’au ravito, que je vais me poser et réfléchir ensuite. Pas de décision trop rapide. Finalement, je ne me pose pas, mais je décide au moins de courir jusqu’au ravitaillement du 56e km, là où ils doivent me retrouver.

On sort enfin du chemin technique et on prend la déviation route mise en place suite aux crues. Et ça, ça fait du bien. Je discute toute la descente sur la route avec un autre coureur en forme, qui m’accompagne pour me remotiver. Puis on attaque une longue montée et la forme revient. Comme j’ai dit à Amélie, je laisse tomber le mode compétiteur et enclenche le mode finisher : je veux ma médaille et ma veste finisher 😅. J’arrive finalement au 56e km au ravito et je retrouve la famille. Ça fait un bien fou, ils me remotivent, mais je ne traîne pas, il fait très froid. Amélie me fait une assistance de compétition : en 3 minutes, 2 flasques, 4 compotes chargées, 1 coca avalé et des gros câlins, me voilà rechargé à bloc.

La partie suivante se déroule bien. Les descentes sont plus faciles et je suis à l’aise dans les montées. Les paysages sont magiques, mais comme d’habitude, quand je fais une course, le brouillard gâche tout. Voilà déjà le ravito du 76e km, et mes assistants de choc sont déjà prêts, encore plus efficaces qu’au premier. Je repars cette fois avec mes bâtons en plus, car il paraît que la dernière côte est violente. On refait un pic montée-descente qui se passe bien, même si la fatigue générale est là. Enfin, je suis au pied de la dernière côte. Il y a un point d’eau, mais pas besoin, je suis encore bien chargé, je pars direct dans la bosse : la montée du Cade, 400 m de D+ sur 1,6 km, un beau mur. Il fait mal, je double pas mal de monde à l’arrêt complet. Plusieurs fois, je veux m’arrêter, mais hors de question pour le hamster de la Roche à Coucou de craquer. J’arrive en haut en 32 minutes. Bonne chose de faite, maintenant plus de doute : on va au bout.

On traverse un dernier petit ravito. Note à moi-même : si je trouve du Naak goût café, surtout ne pas en prendre ; c’est infâme, peut-être efficace, mais ça ne vaut pas le coup. Me voilà reparti, et c’est là que la pluie a décidé de pointer son nez. De la bonne pluie, bien mouillante, qui va rendre la dernière descente rigolote : un bain de boue, mais je reste sur mes pieds. L’ambiance du festival des Templiers commence à se faire entendre, me voilà libéré. J’entends des coureurs qui me rattrapent, mais hors de question ! On redémarre le mode compét’ et ça passe 😅. Elle est enfin là, l’arche d’arrivée tant attendue, que je franchis main dans la main avec mes petits monstres. Le speaker dit que Flamanville c’est pas joli, il n’a jamais dû y aller, le salaud ! Trop heureux d’être arrivé, je retrouve ma chérie, sans qui tout cela n’aurait pas pu être possible. Je suis vraiment fier d’avoir pu terminer. Merci beaucoup à Amélie Mathis et Alban pour me permettre de vivre ça, merci a ma soeur qui ma plus grande fan et qui est toujours au taquet pour me motiver, merci à tous les copains copines du WTF pour le soutien et merci à tous les autres. Je vous aimes 😁

Résultat : 99,3km et 4400m de dénivelé sur la montre trop nul j’ai même pas les 100😭.

86e sur 1 500 en 13h04, pour un prévisionnel à 12h15. Malgré le coup de mou et les conditions météo, le résultat est à la hauteur. Pas de bobo à part des courbatures. Maintenant, c’est repos, rando, vacances, apéro, puis coupure de 3 semaines. Après, on attaque la prépa pour la suite : la Transgrancanaria 125 km avec les copains, copines du WTF et la famille ❤️

Merci beaucoup à Amélie Mathis et Alban pour me permettre de vivre ça, merci a ma soeur qui ma plus grande fan et qui est toujours au taquet pour me motiver, merci à tous les copains copines du WTF pour le soutien et merci à tous les autres. Je vous aimes 😁

Un week-end WTF !!!!

Le dimanche soir, en ce moment, on n’est pas épargné pour faire un bilan du week-end !

Commençons local, nous avions Nicolas aligné sur le départ de la 19 km de la Dovillaise à Doville tien ! Finisher le garçon, good game !

Un peu plus au Nord, Sébastien a défendu nos couleurs sur les boucles tonnevillaises avec Emrys le temps d’une boucle Samedi matin tandis que Dimanche, Valérie et David étaient présent sur la Cherbourgeoise !

Un peu plus à l’Est mais pas trop, Émeric était présent au départ de « Caen ça bouge » sur le Trail de 24 km ! Même avec un manque de fond, Émeric est Finisher de l’épreuve ! Bravo !!

Bon sinon, complètement plus à l’Est pour du défi de zinzin comme on les aimes au WTF, Léa et Quentin étaient présent à l’Ultra Trail des Monts Jura (UTMJ).

Quentin a ouvert le bal pour une ballade de santé de 105 km et 4 000 m de D+ !!! Départ à la fraiche, Quentin est finisher de l’épreuve en 15:47:45 en prenant la 171 ème place !! Un grand bravo et respect !

Toujours dans le pays du Fromage, Léa a également pris le relais de Quentin ce Dimanche sur la distance marathon du trail, et là aussi, carton plein car Léa est également finisher de l’épreuve en 5:56:41 à la 860 ème place !

Également grand respect !

Cap au Sud, complétement en bas de l’héxagone où Paul et Aurélie sont partis se ressourcer au soleil de la côte d’Azur ! non se mettre à l’épreuve également !

En effet, Paul a ouvert les hosilités le Samedi sur le Nice Côte d’Azur by UTMB. Paul se préparait également depuis plusieurs semaines sur la distance du 105 km. Il termine a une belle 71 ème place en bouclant l’épreuve en 15 et 39 minutes (5200 m de D+).

Et pour terminer cette petite balade de santé, Aurélie, qui comme Léa, a assuré les ravitaillements de son homme la veille, participait ce dimanche après une courte nuit au 20 Km de Nice. Notre présidente by WTF termine 16 ème féminine sur 479 et prend la 146 place sur 1 200 participants au scratch !