Une course pleine d’enseignements.
Reveil 6h40 apres une petite nuit, à l’image de la semaine la forme est pas ouf mais je me dis que ce qui est acquis par l’entraînement ne s’envole pas comme ça.
Départ du gite 7h35, parking 8h, drop clothing 8h35. Je décide de ne pas prendre mes écouteurs pour ne pas prendre mon tel (bon choix, avec le flux de personne plus lentes plus rapides, les animations, il fallait rester vigilant.) Jusque la, impeccable.
Je commence l’échauffement, grand max 2km et je file dans le sas pink💓. Clairement l’attente est longue. 9h, coup d’envoi ! Et je peux checker mes enfants et Marie juste après l’arche 💕 au top pour te donner la niak au départ ! Le départ est dense !!! Putain ça change des trails ! Les couloirs ne sont pas si larges. (quelques « ralentissement »sur les 10 premiers kilomètres… ).
Je pars vite, je le sais, mais je veux pas perdre de vue le pacer 3h10. Je reste derrière quelques kilomètres car très compliqué de le doubler avec les coureurs qui restent collés à lui. Je me rends compte que mon cardio ne descend pas 160 à 170. Je suis visiblement en train de cramer mon capital, je le sais…. je décide de ralentir un peu… mon cardio ne bouge pas….
Les 20 premiers kilomètres étaient intenses, visiblement trop. Plusieurs fois j’ai pu apercevoir les leaders, impressionnant, ils semblaient etre en aisance, c’est beau à voir.
Je freine, je me sens oxy et le couperet tombe : des crampes à partir du 28eme kilomètres.
Des crampes aux eschios à te faire chuter, à te faire grincer les dents. Je le sais, je n’ai pas assez bu, en trail on a le sac et je n’avais juste que 2 x 250ml en ceinture. Les ravitos sont suffisants si tu prends le temps de bien boire… Finir les 14km dans la douleur avec des muscles raides et dans la peur de voir revenir les crampes…et elles sont revenues souvent ! 🤣 Mais je ne voulais pas lâcher et petit à petit tu vois les pacers 3h20, 3h30 qui te doublent … pas si grave j’étais déjà « en mode survie ».
Très douloureux de voir le flux de coureur te passer… je marche aux ravitos, je bois beaucoup (c’est trop tard mais ça ne peut pas faire de mal). 40km…. j’en peux plus j’ai mal, je rentre dans le stade avec une petite larme de déception et j’en ressors dans le même état. 1h après le coup de mou est passé, je reste très déçu du chrono mais ce n’est pas la fin du monde.
J’arriverai à faire mieux la prochaine fois car il y aura une prochaine ça c’est sur !
Par contre super organisation et des amestellodamois en folie 🥰 ils m’ont crié (encouragé mais dans une langue sans voyelles) dessus quand ils me voyaient marcher !