Débrief VVX 46k – Brice

Nous arrivons en Auvergne, ma femme Pauline qui va courir la 15k, ma fille et moi avec quelques jours d’avance sur nos amis. Franck inscrit sur la 46k, Elise sur la 15k et leurs filles ainsi qu’Aymeric qui fera la 15k également, Noémie qui fera la garde des enfants (un marathon en somme) et leurs fils.

La région est très belle et presque aussi pluvieuse que le cotentin. Entre les gouttes nous en profitons pour monter au Puy de Dôme, découverte agréable malgré la gastro qui me tient depuis 2 jours. Surement la peur…

Avec l’arrivée des copains on enchaine les randos en nature et les balades dans Clermont-Ferrand. Avec Aymeric, à J-2, on sort faire un petit déblocage tranquille histoire de se rassurer. Franck, lui n’en a pas besoin. Son état de forme est optimum ou bien il veut garder tout le fuel nécessaire pour le jour J…

A J-1 nous partons entre slip récupérer les dossards à 18H45 pour une fermeture des guichets à 19h mais avec Franck tout est just-in-time. Nous découvrons le petit village de Volvic plein de charme et le site de la VVX, au milieu des pins, en pleine nature, avec à l’abord l’ancienne usine du Goulet qui servait à l’entreprise Volvic et qui, aujourd’hui, fait office de grand hall de gare avec les stands partenaires dont celui de Dawa Sherpa en personne, l’accueil et le retrait des dossards. Une organisation aux petits oignons.
Je précise à mes deux compères que ce Monsieur Dawa est le premier vainqueur de l’UTMB en 2003. La réaction d’Aymeric m’a un peu soufflé : « c’est quoi l’UTMB ? »

Une fois le précieux sésame en main, nous profitons du site pour se désaltérer efficacement et nous poussons par la ligne de départ pour la photo typique. On y croise un type avec les souliers gras, avachi sur un transat une grande bière à la main. Il porte une casquette verte (pas la même que ceux que nous venons de récupérer dans notre petit paquetage goodies) et enchaine quelques interviews par téléphone. Il vient de gagner la XGTV 1h plus tôt (224k et 9000D+). Encore un Parisien qui prend tout l’espace…
On continue le tour des peoples par un discours dédié aux bénévoles (oui nous sommes vraiment en décalé des autres coureurs) avec François D’Haene et Camille Bruyat (je n’ai pas voulu préciser leurs palmarès aux copains…).

Retour maison, un repas riche en glucides (riz pour moi comme depuis 5 jours) et on va préparer le sac pour le lendemain. L’excitation monte et on part se coucher.
La nuit fut courte, le sommeil a été dure a trouver et j’ai les yeux grands ouverts depuis 4H30. Je vais chauffer une assiette de riz et je mange un porridge de chia. Rien de compliqué à digérer. Franck est debout depuis 5h également. Il a l’air autant excité que moi et a dormit au moins aussi peu. Notre agitation réveille Aymeric et Noémie ainsi que le petit dernier (la vie en communauté). Heureusement que c’est un départ à 8H.

6H45 On enfile la tenue réglementaire et on ajoute une petite veste car « ça pique à matin » comme on dit dans le cotentin puis on monte en voiture. En route, petite pause pipi.
Arrivé sur site, on trouve une jolie place de parking à 1 ou 2 km, parfait ça nous fera l’échauffement. Une bonne marche rapide en côte plus tard et nous allons faire la queue pour laisser nos sacs de consignes dans lesquels on peut enfin poser la veste. Les corps se sont réchauffés pendant la marche.
Dernier pipi avant de se diriger vers la ligne de départ où 750 coureurs sont dans l’attente. Un petit pitch par le directeur de course et un couple monte sur scène. Il a fait sa demande en mariage l’an dernier sur la ligne d’arrivée de la VVX, ils courent à nouveau la 46k ensemble ce jour et ils se marieront demain à Volvic.
De belles histoires peuvent naitre au sein du peloton.

La musique de la VVX retentit, nous sommes à une minute du départ et Franck enfile enfin ces chaussettes. Il fera ces lacets à 10s du coup de fusil. Pas stressé l’Auvergnat.

Top départ et lâchez les chevaux… Enfin ceux devant parce que nous nous sommes coincés sur l’arrière du groupe et la marche sera de rigueur pendant les 500 premiers mètres. Le sentier est large et permet de doubler mais nous savons que les 18 premiers kilomètres sont une succession de montées plus ou moins raides.

Je fais le Yoyo sur les 4 premiers kilomètres pour rester avec Franck puis sur ces conseilles je décide de partir pour faire ma course. J’avais prévu de rester avec lui jusqu’au premier ravito (10k) mais l’envie est plus forte et les montées raides sont ce que je préfère. Je remonte beaucoup de gens (avec et sans bâtons) sur ces portions en marche dynamique avec les mains sur les cuisses. Je me dis qu’il va falloir investir dans des bâtons si je reviens dans la région.

A l’approche du kilomètre 6 j’entends un râle aigue qui se faite plus en plus fort. Une première cheville dans la première descente. Aie, la malheureuse, le chemin s’arrête la pour elle.
Moi et ma superstition on ramasse un petit bout de bois qui me suivra sur les 40k restants (il est d’ailleurs revenu jusque Tréauville pour être vraiment sûr de rien se casser).

On continue les montées raides et à chaque point de vue j’en prend plein la tête. Cette région est vraiment belle (mais faut pas trop le dire à Franck, il est un peu chauvin).
Tout le début de course se fait dans la forêt et sous-bois, c’est magnifique.

Kilomètre 10 – premier ravito. On entre dans une carrière de pouzzolane. Bien rouge, on se croirai au Rock n Trail c’est bluffant. D’ailleurs, je double 2 femmes qui discute au même instant d’une course en Normandie qui se fait dans une carrière et, comme je porte le maillot de l’édition 2023, je leur emboite la discussion. Une caennaise et une rouennaise venues se perdre au milieu des volcans tout comme moi.
Petit arrêt au stand, on recharge en boisson d’effort et en eau, on mange quelques bananes et on ne touche pas à la charcuterie et au fromage… Franck n’aura pas la même volonté que moi et je verrai par la suite que j’aurai peut-être tord de mettre de côté le salé.

C’est reparti, encore des belles ascensions à venir pour atteindre le point cuminant au 17ème kilomètre. j’y suis en de 2h20 et j’ai déjà 1100m de D+. A cette allure là je vais tenir mon objectif large… (optimiste… C’est bien…)

Début de la longue descente avec premièrement des sections bien raides. Casse de fibre à fond et surtout on reste concentré sur la souplesse des chevilles. Mon bout de bois en main, je ne risque rien.

Kilomètre 23 – deuxième ravito. Dans un joli sous-bois, je recharge en eau mais je n’ai quasiment rien bu en boisson d’effort donc je repars avec. Problème, aucune banane. Je prends 2 tucs mais sans grande envie et je ne touche toujours pas à la charcuterie.

Go, encore 10k avant le prochain ravito, un long faux plat descendant au milieu de la campagne auvergnate avec quelques bosses de temps à autre. Je pensais pouvoir accélérer sur cette portion mais la chaleur et l’incapacité à m’alimenter correctement additionner à des douleurs dans les ischios me font lever le pied.
J’ai surement beaucoup forcé dans les montées raides que j’aime tant et je n’arrive plus à manger de barre sucrée. Pas loin de renvoyer la barre chocolat noir cacahuète que j’aime habituellement.
Foutu saucisson que j’aurai dû attraper au 23 ème.

Je continue au petit trot et je marche de temps à autres quand les jambes sont trop dures. J’ai un petit coup de mou mental mais je discute avec des personnes qui sont dans le même état que moi. Je ne pensais pas avoir un coup de mou sur 50k alors que toutes les sorties longues de 4h et plus se passaient sans encombre.
Les montées me redonnent le sourire et je reprends même des gens dans ces portions. Je me fais déposer sur le plat par un type de la 112k qui a des cuisses dans lesquelles on mangerait à 6. Faut encore s’entrainer pour envisager cette distance.
Le moral revient à l’approche du troisième ravito.

Kilomètre 33 – Ravito 3. Je prends un peu plus de temps pour boire de la Salvetat, je mange des bananes et quelques tucs. Je m’étire un peu les ischios et hop un petit pipi (un peu foncé ce qui corrobore ma sous-hydratation entre le ravito 1 et 2).

Je me sens bien et je repars pour les 13 derniers kilomètres.
Cette partie est vraiment très belle et se fait sous une douce chaleur. Fini le long faux plat et il faut rattaquer dans les montées. Je reçois un petit coup de fil de ma fille qui me remotive. Elle a hâte de faire la ligne d’arrivée avec moi. Il me reste 1h40 pour être sous la barre des 6h mais je suis moins confiant qu’en haut du Puy de Louchadière (le point culminant) car il m’a fallu 1h20 pour faire 10k essentiellement en descente… (120m de D+ et 190m de D- sur cette portion).

Les paysages sont magnifiques et j’entre dans un joli single en balcon entre facemeunier et Crouzol (pour les connaisseurs) qui finira par descendre à environ 40k. Je fais cette portion dans les pas d’un mec avec qui je discute bien à un rythme soutenu. Au moment où il me dit de passer devant je me prend les pieds dans le tapis et fini étaler de tout mon long (pas bien long quand même). Les genoux ont tapé mais un terrain de rugby à cette période c’est aussi sec donc la chute je connais. Cependant il faut se relever et là, pas certains que les quadri ou les ischios ne viennent pas crier au loup et cramper.
Je suis debout, rien de casser pas de crampes. Mon bout de bois m’a encore sauvé.

J’attaque la montée du dernier rempart de la VVX (attention ça monte encor dans Volvic ensuite) et je me fais doubler par une certaine Camille Bruyat. Je lui souffle qu’il ne reste que 3000m et que François (D’Haene) l’attend avec une bière au bout (ils ont fait la 112k en duo pour info, lui le matin et elle ensuite).
Il reste juste la distance d’un fractionné mais les jambes sont dures. L’approche de la ligne d’arrivée me redonne du souffle et j’accélère dans Volvic, je reprends encore des gars que je reboost en leur disant que la barre des 6hs est atteignable.
Je remonte vers le site de la VVX.
J’arrive en haut, ma fille me rejoint et on court ensemble jusqu’au bout.
Elle a tout donné ! moi aussi…

Je coupe la montre. 5H55 et 55s. Marrant comme l’univers envoi des signes.

Le reste c’est profiter au milieu des pins avec les amis et la famille.
S’hydrater et recharger en glucides.
Mais aussi attendre la fin de la course de Franck qui nous aura fait vivre de belles émotions tant sa préparation aura été complexe. Sa course c’est à lui de la raconter.

A tous, je vous conseille cet événement qui mérite vraiment le voyage.

La Volvic Volcanic Experience

Parce qu’il n’y a pas que la presqu’île du Cotentin avec nos clos pleins de vache qui existe, il arrive parfois que certains adhérents franchissent nos frontières du Coutançais et du Bessin pour aller loin, très loin même !

C’est ce qui est arrivé pour David, Franck et Brice qui se sont frotté à la fameuse VVX dans le pays Arverne. Loin de nos côtes, ils n’ont pas démérité car tous ont réussi leur objectif !

Pour David, c’était l’expérience pierre de lave, une boucle de 15 km version trail bien sur avec 450m de D+. Notre vice président termine à la trentième place et second master 1, bouclant les 15 km en 1h 14 minutes et 45 secondes.

David

Pour nos deux autres compères adeptes également du rugby, le terrain avait guise d’une belle boucle de 46 km comprenant 1700 de D+ en se baladant de Puy en Puy.

Brice atteint son objectif de terminer le tracé en moins de 6 heures en réalisant l’épreuve en 5h 56minutes e 2 secondes.

Son expérience du 46 km détaillé se trouve au bout de ce lien.

Franck atteint également son objectif qui était de terminer le trail. Il réalise un joli temps de 7h 20 minutes et 43 secondes.

Bravo les gars et merci pour les photos !

Brice & Franck

Trail de T’cheu Nous 2024 !

Le trail incontournable du canton des Pieux, organisé par Courir c’est le Pied s’est déroulé le dimanche 5 Mai.
Avec un temps bien de t’cheu nous, une bonne poignée d’adhérents WTF se sont alignés sur sur deux des trois distances proposées par l’organisation.

Une organisation de haut niveau, toujours au top avec une super équipe de bénévoles !

Les épreuves ne sont pas chronométrées, seul l’ordre d’arrivé est pris en compte.

Sur le 13 km, David termine 27 ème, Cédric 98 ème, Maxime 130ème, Arnaud 206ème, Valérie 254ème.

Sur le 27, Thomas prend la 44 ème place, Aurélie la 68 ème place et seconde féminine, Maël 121 ème, Nicolas 144 ème.

Bravo à tous !

Merci à Courir c’est le pied pour l’organisation et merci à tous les bénévoles !

Photos : Normandie Course à Pied

Vincent fait son MIUT85

Samedi 27 Avril, Vincent était sur le départ du Madeira Island Ultra Trail !

Voici son récit :

Aujourd’hui nous sommes le 27 Avril 2024 et il est 4h du matin le réveil sonne dans une heure mais plus possible de dormir.
Trop excité dans 3h c’est le départ de la Madère Island Ultra Trail 85km avec 5000m de D, l’une des courses les plus difficiles, pas mal pour débuter en Ultra ( il y a également les formats 16, 40, 60 et 115km).


Marre de tourner dans le lit je me lève 40min plus tôt ça me laissera le temps de me préparer en essayant de ne pas réveiller la famille qui est épuisée du voyage(et le stress de pas pouvoir partir avec la grève des contrôleurs aériens).


Petit dej à base de gâteau sport et de skyr avec petit jus d’orange et il est déjà l’heure de s’habiller. On refait des ajustements par rapport à la tenue initiale (plus indécis il n’y a pas) et il est déjà 5h30 l’heure du rdv pour la navette qui dépose au départ, très bon choix d’hôtel qui est au pied de la station de bus.


Arrivé sur place ambiance très sérieuse, la température est plus que correcte je me dis qu’il va faire très chaud aujourd’hui, pas de bruit une centaine de traileurs prêts à en découdre mais qui seraient bien resté couchés😅.


On prend le bus et après 30 minutes à fermer les yeux au moment de les ouvrir je m’aperçois que la route est détrempée, pour info il n’a pas plus a Madère depuis 1mois mais la ça va être un départ humide.


On arrive au départ a Sao Vicente et la autre ambiance. Speaker français qui met une ambiance de dingue, musique à fond, c’est bon on y est. J’aimerai faire une petite pause 💩 avant de partir mais la queue est tellement longue que j’abandonne l’idée et je vais me placer sur la grille de départ pour avoir une bonne position.


5h on allume les frontales et après l’hymne de l’île de Madère et une dernière musique de rock à fond, le départ est donné.
Loin d’être sûr de mon état de forme, le rock n’ trail du week-end dernier a laissé quelques trace avec une douleur (fantôme) au genou qui m’inquiète, un passage chez Camille Padelou cette semaine m’a fait beaucoup de bien (très mal sur le moment 😅). Je prend donc un départ « prudent » pour voir ce que ça donne, et sur les deux premiers kilomètres sur la route RAS pas de douleur c’est bon signe.


Les choses sérieuses commencent, après 2 kilomètres on attaque la première montée, plutôt facile a la frontale, le terrain est roulant mais déjà bien pentu. Je courre dans les côtes et n’utilise pas mes bâtons (à ce moment là je regrette presque de les avois pris). On arrive sur un premier plateau avec une superbe vue et un terrain digne du Cotentin avec de la boue partout et slalom entre les flaques. Je suis vraiment à l’aise et me voilà tout proche de la 20e place (Vincent tu fais une connerie ?) Première descente super pentu mais sur terrain non technique, pas de difficulté et on arrive sur la première levada ( ruisseau en béton créé par les locaux pour l’irrigation) celui ci est très étroit a peine 30cm pour poser les pieds, nous arrivons enfin au premier ravito auquel je ne prête même pas attention.

Nous arrivons enfin a la première difficulté du jour. Une côte de 700m de D+ avec des escaliers en bois rendu très glissant par la pluie. Je me mets dans ma bulle et j’aborde cette difficulté comme si c’était la roche à coucou que j’ai tant fait à l’entraînement. Résultats je grimpe super bien et je remonte énormément de concurrents. Je suis en super forme, si c’est ça Madère je vais en faire mon 4h 😂😂😂.
Arrivé en haut il est maintenant temps de redescendre et là je vais beaucoup moins fanfaronner. Descente de zinzin pendant 45min avec un pourcentage digne des codes promos chez Aliexpress 😅et le tout dans de la caillasse bien glissante, un enfer, je perds plus de 10 positions dans la descente et je me dis que mon 4h ne va pas être si digeste que ça, il y a des furieux et surtout des furieuses qui descendent ça sans problème, ils volent et moi je randonne ☺️.
Arrivé au pied on s’attaque une petite bosse de 150m de D+ pour aller chercher le ravito principal de Curral das freirras ou la famille m’attend. Mon staff est au top, super bien installé. Petit couac d’oubli de mes flasques à l’hôtel mais rien de grave on va remplir celle que j’ai. Je remets des vêtements sec un gros bisous à ma chérie et un petit câlin a mes petits monstres. On est reparti pour attaquer la grosse difficulté de la journée la montée à Pico Ruivo 1200m de D+.


Je repart sur un rythme correct et rapidement je me trouve dans un groupe de 4 plutôt homogène, on arrive au pied de la montagne et la Samuel dossard 2036 prend la tête et ne la lâchera plus jusqu’au sommet. Il a un rythme plutôt prudent j’hésite à passer devant mais ne connaissant pas ce genre de difficulté je décide de rester derrière. Ce fut la meilleure décision que j’ai faite de la course. Nous voilà donc parti pour 2h de montées ou les bâtons sont finalement devenus mes meilleurs amis. Sur les 4, un craquera dans la montée et un autre partira lors d’un dépassement d’un autre concurrent. Plus on monte et plus les températures diminuent le vent se lève et la pluie augmente, on a rattrapé les coureurs du 60km et maintenant on va en dépasser très régulièrement pendant la course dans des singles très étroits. Arrivé là-haut je passe la veste de pluie je suis frigorifié et je remercie Sam, on arrive dans une cabane d’altitude qui sert de ravito où il y a une ambiance de dingue. Une vraie discothèque mais pareil je ne traîne pas sinon je repart pas. Je pense que le plus dur est derrière moi mais en fait le gros de la difficulté est devant moi : 15 kilomètres de montées descente technique ou on ne voit pas a 10 mètres avec le brouillard. Ça doit être magnifique avec la vue dégagée et on enchaine les escaliers en terre, en pierre, en bois et en métal. On traverse des tunnels non éclairés et j’ai rangé ma frontale dans le sac du coup on y va à tâtons ou je me colle au coureurs de devant. On arrive enfin au ravitaillement du kilomètre 51.

Là c’est sur le plus dur est derrière moi. Je retrouve ma chérie qui n’a pas pu rentrer dans la tente d’assistance elle est frigorifié et les enfants sont restés dans la voiture. Je me change rapidement, je mets mon plus beau t-shirt Wild Trail Flamanville pour être beau sur la ligne d’arrivée je mange 2 compotes sucrées puis salées, change de flasque et c’est déjà le moment de repartir. C’était la dernière fois que je verrai Amélie ( tu as fait un super taf encore merci beaucoup c’était parfait ❤️❤️❤️).

C’est donc reparti pour 20 kilomètres de descente qui m’a forcément fait stresser et finalement c’est super roulant (bien pentu mais pas technique) la descente se passe super bien et j’enchaîne les kilomètres.

On arrive à un ravito à mi descente et je galère à changer mes flasques. Une bénévoles me fera une assistance au top avec un anglais espagnol portugais approximatif 😅. Je repars assez rapidement et là un nouveau style d’escalier des demi bite comme je vais appeler ça 😂 des demi bosses rondes espacées de 50cm en galet très glissant et trop éloigné pour les enchaîner 2 par 2 (par moi) et du coup super traumatisant a descendre 1 par 1. C’est donc 5km de souffrance en descente mais bon on voit le bout. Je sait que maintenant il reste 1 seule difficulté.

Arrivé en bas, un ravito nous attend je prend un pepsi et c’est reparti. Dernière bosse je discute un peu avec un breton qui a un très bon rythme il en a gardé sous le pied. Après 300m de D+ c’est terminé il reste 10km de « plat » je continu de courir tout ce passe très bien je dépasse toujours les 60, 40 et 115km et enchaine les thank you, sorry, danke, obrigado avec mon accent bien pourri 😜.
Et il est maintenant temps d’arriver sur la dernière descente elle est dans la terre et j’ai vraiment pas envie de me mettre le cul parterre si proche du but. Un portugais de la 85 me dépasse aisément puis c’est fini la fin de la descente se fera sur la route. Je met les watts et remonte sur le portugais et finalement erreur d’aiguillage de ma part il me repasse devant. Je me dis que je vais repasser au sprint final mais je crois qu’il s’est dit la même chose. On fini sur un très gros rythme avec une ambiance de folie et sur la ligne d’arrivée je retrouve mes chéris qui franchiront la ligne d’arrivée avec moi, mention spéciale à Alban qui se vautre lamentablement sous l’arche d’arrivée 😂😂😂.

Je franchie la ligne d’arrivée et là je suis super fière de moi et heureux de ce que j’ai réalisé pour mon premier ultratrail (et énormément grâce à mes assistants parfaits ). Je fais un chrono de 12h06 (objectif moins de 14h) et une 45e position (objectif top 50). Je suis extrêmement essoufflé à l’arrivée. Amélie et les enfants vont me déshabiller pour me changer le temps de m’en remettre. Sprinter à la fin d’un Ultra encore une autre de mes conneries.

Il est maintenant temps de profiter des vacances avec punch et bière à volonté. La nuit va être compliquée mais bon c’est pour ça qu’on enfile un dossard.

Merci beaucoup à tous mes supporters (ma sœur qui ne décroche pas du livetrack, les WTf qui crée un groupe de suivi, Justine et Nicolas qui devaient normalement nous accompagner mais pas de dossard ça aurait si bien de vous avoir auprès de nous,..) vous êtes des fous et merci pour vos messages de soutien. Et mille merci à mes chéris sans qui tout cela n’aurait pas été possible vous avez toujours était la que ça soit pendant la préparation qui a pris beaucoup de temps que pendant la course. Je vous aime ❤️❤️❤️

Rock N’ Trail 2024 bis

Par Nicolas Rondinosor

Rockandtrail ou le plaisir ultime d’un week end de folie.

Habituellement, je préfére le rap au rock, banlieusard d’un jour, banlieusard pour toujours

Rapandtrail avec du NTM à chaque début de tour???? 

Je doute que cela aurait pu faire kiffer tout le monde.

Non en fait, rockandtrail, c’est la bonne idée. 

Un bled paumé, une carrière, des cailloux, du sable, des graviers, de la poussiére, des couleurs ocres, noirs. Pas un arbre. Des camions énormes de chantier, une ambiance mad max. Un lieu bien dégueulasse avec cette impression de pas etre le bienvenu. C’est pas l’endroit oú tu te dirais  » tiens chérie, ça te dit de passer un week end à la carriere de Muneville le Bingard »

« ça c’est du Rock »

Les gars qui ont créé cette évènement, ont reussi à rendre un endroit sale en un lieu de toute beauuuuté. Un paradis pour nous, les traileurs.

Déjà le parcours est génial. Avec des petites patates, des relances, des longs faux plats qui usent, une grosse patate genre une montagne de sable où t es obligé de te mettre en 4 roues motrices. Des cailloux, et encore des cailloux. Un lieu idéale tout compte fait pour pratiquer notre passion. Quelle bonne idée.

Et puis Quelle ambiance!!

Du rock, encore du rock, du Queen, les Rolling stones, même du Johnny, et surtout du ACDC, avec ce son si inimitable et reconnaisable :

Thunderstruck… C’est la musique qui annonce chaque vague de départ, toutes les heures, pendant 24h. Juste Énoooorme! 3 jours après, ce son resonne encore dans ma tete. Et je suis certain que je ne suis pas le seul.

Et que dire des speakers. Ces gars sont des malades….à hurler, à chanter, à pleurer, à encourager, à aimer pendant 24h. Ils ont fait toutes les vagues de départs et arrivées de toutes les heures pendant 24h.

Des malades mentaux, des rockeurs au grand coeur. À gueuler, certainement bourré… »Je vous aimeeeee…. »

Énoooorme! Une performance à eux seul!

Et puis , c’est ambiance festoch mais avec des gars et des meufs affutés à boire de la st yorre. Tout le monde à le gros smile. Pendant 24h, il s’en est dégagé dans cette carrière, un truc de zinzin d’etre à la fois heureux de participer à cette évènement de dingue mais aussi une odeur de  » merde qu’est ce que je fous ĺà à 3h du mat dans cette galère sans nom » surtout pendant cette nuit glaciale où il faisait 2/3° oû repartir pour un tour, nous faisait littéralement chier. 

Je revois encore Tibo alias mister T la tête en vrac avec son poncho et sa cagoule….frigorifié. « et oui poulet dans 10min va falloir y retourner. »  Bravo, t’as été une machine mon gars!!

La force de cette aventure, c’est qu’on était tous ensemble! Rencontrant les mêmes galeres, les mêmes difficultés, les mêmes joies de finir son tour en 31′ ou en 50′. Tous, nous étions fatigués mais bienveillants pour tous, on s’encourageaient, on se soutenaient, on s’aimaient.

Et puis, Nous, on avait la chance d’être une forte délégation de rockeurs et rockeuses WTF. 

A chaque tour, on avait un mot rien que pour nous,  » allez Nico! » que ce soit dans le hangar ( nous nous sommes accaparer un espace spécial WTF) sur le parcours ( merci Marie, le femme de Kenny, qui a éte présente jusqu’à très tard le samedi, et très tôt le dimanche pour nous soutenir), et puis aussi quand on se doublait, on s’encourageait, ça m’a fait vraiment du bien. Merci Thomas j’ai adoré t’entendre me dire « mais mec, t’es un malade », merci Léa, Ingrid, Miora and co,…) …je vous remercie grave, ca m’a porté à donner le meilleur de moi-mème.

Car oui, j’ai essayé de faire de mon mieux à chaque tour. De me mesurer au plus costauds de ma série. 

Pas de stratégie, à bloc tout le temps….tel était le plan.

Et surtout faire un vrai repos dans la voiture/niche pendant que Seb faisait sa boucle.

C’est parti. Il est 13h. Ambiance de dingue. Thunderstruck🎸🎸🎸🎸

C’est Vincent en équipe à 4 qui s’y colle, en 1er. Et  Bim 31′. Même le speaker en est surpris. T’es vraiment un coquin de légende. Tu m’as mis la pression!!!

Seb fait sa 1ère boucle. gros smile. Ca va être à moi. Je suis impatient.

1er tour, j’ai de bonnes jambes. Je pars dans le top 3. Sans trop forcer ça passe en 34′. Mais je sais que c’est beaucoup trop rapide. C’est certain, je le paierai plus tard.

Le parcours est très joueur. A le faire 12 fois, je n’ai jamais ressenti aucune lassitude.

2ème tour, un peu de gestion. Les gars devant semblent vraiment costauds.

Pendant ce repos du 2/3ème, je reçois un texto de ju, qui me dit qu’elle est aux Urgences avec champion. Je capte mal, je sais pas ce qu’il se passe. Elle pleure. Je m’affole. Je pète un plomb, en me disant qu’il faut que je rentre. Je sors de ma concentration. Il est tombé. J’ai pas plus d’infos.

Dans 15′, je dois retourner dans l’arène. J’ai vraiment pas envie, ça me saoule. 

Je ferais ce 3ème tour, avec l’impression de l’avoir fait en apnée. Zéro plaisir.

Une fois ce tour fini, Ju me rassure. tout va bien. Un enième bobo. Il s en remettra. C est un costaud.

A chaque repos.

Je garde le même rituel.

Bien me sécher, 

Me mettre des vetements chauds. 

Passer la puce à Seb et l’encourager. 

Filer direct à la voiture qui n’est pas garer loin.

Se nettoyer les pieds. 

Un petit massage avec l arnica, 

2/3 cuilleres de riz, une poignet de cacahuetes.

de la st yorre.

Et bim dans le duvet. Et se reposer une vingtaine de minutes.

J aurais gardé ce même rituel pendant ces 24 heures.

Les tours passent et la nuit est déjà là.

On a vraiment une sale gueule. 

Les filles, elles, ne se plaignent pas. Vous avez étes incroyables.

Kenny alias agent k semble très concentré. Il est avec ses écouteurs ( tu nous diras ce que tu as ecouté comme son pendant toutes ces boucles😉)

Pour la boucle 8. 4h du mat. Il meule grave. Je crois avoir entendu Seb me dire que peut etre je doublerais. Pas très chaud, je m’y prépare malgré tout mentalement dans cette optique d’enchainer 2 tours de suite. Courir avec Tibo et ensuite avec Kenny.

Et puis, seb tout frais. Me dit laisse tomber. Je suis bien. Tu m’ as bluffé😗

« Heu moi, je suis pas pret…., je me suis conditionné à faire 2 tours.

Je décide de garder le plan. 

Je cours donc avec Tibo. Qui semble pas au top. Courir ensemble, ne pourra que nous faire du bien tous les deux pour la suite. Pas oublier qu’il faut tenir jusqu’à midi.

Sa stratégie, c’est de marcher dans toutes les bosses, même les faux plats. Chose que je m’étais refusé de faire.

On parle peu. Mais ça m’a fait du bien d’être avec toi, mon poulet.

On finit, bien, dans un chrono honorable de 49′. 

Regonflé à bloc, courir ce tour un peu plus tranquille me permets de pouvoir bien manger à mon retour dans ma niche!

Ce qui me permettra d’avoir des chronos par la suite par trop dégueu ( autour des 40′) 

Le matin pointe son nez enfin. 

On range la frontale.

Enfin, dernière ligne droite. Il reste 3 tours.

J’essaie de les faire à bloc, mais la fatigue est là. Sur Chaque bosse, je serre les dents pour ne pas marcher.

Et puis, Justine arrive avec Abel. Je suis content de les voir. Abel semble en forme avec son gros pansement patpatrouille.

Il me reste 1 tour. Le dernier.

L’envie n’y est plus du tout. J’ai juste envie de profiter un peu des saucisses frites, bière, de ju et d’Abel et des copains.

Thunderstruck m’appelle. Allez encore une fucking boucle.

Je m’accroche. 

Et je fini en 40’40. Je pouvais pas faire mieux. Je suis rincé.

J’en oublie même de finir ce 24ème tour avec Seb. Désolé poulet. 

C’est fini.

Fier de moi, fier de nous.

On fini 12ème équipe. C’est pas dégueu. Bravo Seb. On a fait le taff.

Le corps se relache, les courbatures et autres douleurs apparaissent.

C’est fou. Le corps etait programmé pour 24h pas pour une seule minute de plus.

Je suis content de retrouver toute la team de WTF. Nous sommes tous finishers. Pas un seul abandon. Énoooorme. On se congratule.

On a une mauvaise tete, mais on est beaux et heureux d’etre allés jusqu’au bout.

Les points d’amélioration pour l’année prochaine.

Comme à chaque fois, faire des départs plus prudents. Afin de garder du gaz, surtout pour la nuit.

Je pense que voir les masseurs, ou prendre une douche. En duo c’est pas necessaire.

Pour l’alimentation.

Me faire une grosse gamelle de riz, ça bien fonctionné. Prendre peut etre plus le temps de manger. 

Assez rapidement j’ai saturé à manger du sucre. Je sais pas si ça a joué sur les chronos. Mais j’ai toujours pu manger et ça c’ést positif.

Hydratation, je pense que boire sur le parcours est hyper important meme quand tu cours sous les 40′. Il a fait malgré tout chaud le samedi aprem. La moindre déshydratation, c’ est fatale 

Là ou j’ai merdé, c’ est la gestion des tee shirt et buffs.

Remettre un tee shirt mouillé la nuit, la grosse loose. Il faut au moins un tee shirt par tour.

J’ai changé 3 fois de paires de chaussettes. 

J’avais pris deux paires de shoes. 

J’ai pas osé en changer. Peur d’avoir des ampoules…j’ai noké mes pieds à chq début de tour.

Sinon, c’est certain, j’aurais aimé profiter des copains. Vous encourager sur vos boucles. Faire le con avec Vincent. Vous motiver davantage. Mais en duo, c’est chaud. Il faut rester focus.

L’année prochaine,

J’avoue que le faire en solo me tenterait grave. Voir ces dossards rouges, hyper concentrés… Je les ai trouvé tres forts. Monstrueux de regularité. Ça me donne trop envie de voir combien de boucles je serais capable de faire. C’est une course d’usure où le mental et l’expérience sont hyper important. Une course pour un vieux de plus de 40ans quoi….

La suite,

Repos.

Comté dans le Jura.

Peut etre les 50 de la brizeuse, fin mai.

Je sens que le corps a besoin de repos, de manger aussi. Marre de faire tout le temps attention. Le mental aussi a besoin aussi de relacher. Le taf, s’entrainer, la vie de famille. Ca ne s’arrete jamais. Mais c’est ça qu’on kiffe non? On mourra plus tard.

show must go on!!

Nicolas Rondinosor

Rock N’ Trail 2024

Les 20 & 21 Avril avait lieu le Rock n’trail édition 2024.

WTF était présent avec plusieurs équipes :

  • deux équipes de duo :
    • Sebastien et Nicolas
    • Kenny et Thibaut
  • Deux équipes de 4 :
    • Léa, Amélie, Ingrid et Mioara
    • Alex, Thomas, Quentin et Vincent

Voici une petite compilation du ressenti de l’épreuve qu’affronte les traiteurs inscrits

Et le récit complet de Nicolas Rondinosor

Kenny
L’équipe à 4 Hommes (Thomas, Alex, Quentin et Vincent) finie 22eme au scratch sur 80, l’équipe à 4 Femmes (Léa, Mioara, Amélie et Ingrid) finie 70eme au scratch et 1er féminine ! Le duo Seb et Nicolas R fini 12eme au scratch sur 76 et le duo Thibault et Kenny fini 16 ème au scratch. Bravo à coureur et au supporteur ! Une épreuve bien fatiguante !

Amélie
C’était un week-end intense, avec beaucoup de cailloux, de vent, de proutes , de douleurs de montée et descente et pas beaucoup de sommeil , de soleil, de chaleur (surtout la nuit dans les tentes !) mais c’était quand même bien sympa de partager ce moment avec vous tous ! Bon repos à vous et prenez soin de vous

Ingrid
Je vous kiffe tous. on est des fous quand même sachant quand plus on a payé pour faire ça

Nicolas
Ou comme dirait alex….tout ça pour un pauvre camembert😆😆

Vincent
On en a rêvé pendant des semaines (voir cauchemardés pour certain(e)s) mais on l’a tous fait. Merci à tous pour le super weekend et la très bonne ambiance. On était vraiment une très bonne équipe (encore félicitations aux championnes) et Big UP aux duo qui ont été impressionnant et je suis très content d’avoir pu courir avec vous. Maintenant bonne récup a tous et a bientôt 😘

Sebastien
Merci, WTFS forever, par contre @⁨Nicolas Rondeau⁩ on a pas vu la mayonnaise 😆😆 Et j’ai gagné un coup de soleil sur le nez quand même 😁

Alex
C’était super sympa 👍 Aujourd’hui je suis frais comme un gardon les jambes sont bien 😁

re-Kenny
Excellent, une édition 2024 proche de la perfection, il manque juste le burninglap 🤣. Bravo au girls power 💪 c’est amplement mérité, merci à tous pour votre bonne humeur , c’est ce qui nous fait tenir de toute façon ! Et merci au hibou (Thibault) d’avoir tenu jusqu’au bout malgré la fatigue et les jambes HS. Repose toi bien ! Reposez vous bien ! (Pour ma part j’ai fait un 18h/8h et j’ai du m’arrêter 2 fois pour ne pas me crasher sur la route du retour 🤣)

« de 3 »

Week-End riche en CAP !

CAP ou pas CAP ??

Ce week-end, il n’y a avait pas à hésiter, c’était CAP à donf !

Cela commence fort Samedi par le trail des Collines Normandes à Condé Sur Noireau. Sur le 35 km, Aurélie se place 27 ème au scratch et décroche la première place féminine en 3h33’47 ! Bravo Aurélie !


Paul était également aligné sur la 50 km du même évènement, malheureusement il est DNF. Bon repos jusqu’au Rock’n Trail !

Dimanche, plusieurs rendez-vous étaient proposés dans le Nord Cotentin.

David, le vice président, représentait le club sur les 10 km du Cotentin, départ de St Croix Hague pour une arrivée à Querqueville. Un bon « décrassage » de 40 minutes pour David !



Un peu plus au Sud, les foulées Couvillaises étaient organisé par l’APE de l’école de Couville. Amélie, Léa, Aurélie (encore !!), Thomas, Seb … étaient présents sur la 17 et la 24 km



En parallèle se déroulait la randonnée des ptits souliers organisé par l’APE de l’école André BOUYER de St Joseph.
Mélanie était aligné sur la 17 km


Un peu plus fou, des membres de l’association ont rejoins un raid organisé par des salariés EDF entre Flamanville et … Penly soit environ 600 km en relais en longeant les côtes ! Ils sont arrivés en fin d’après midi Dimanche à Dieppe pour un dernier run lundi matin à Penly.

Et pour terminer, Maël et Florian sont finishers du marathon de Paris respectivement en 3h39 et 4h37 ! Bravo à vous deux !!

La Diabolik de Ragnar 2024

Samedi 29 Mars / Herqueville

6 heures, boucle de 9km et 400m de D+

Quinze jours après une reconnaissance assez folklorique de nos membres et la semaine humide qui a précédé la course laissait penser que les conditions allez être dantesque !

Que nenni ! Odin a bien joué son rôle, les nuage partis, boule de feu dans la ciel, température clémentes (voir un peu trop pour les vickings du jour !) et un terrain plus praticable que deux semaines auparavant.

Wild Trail Flamanville était représenté par plusieurs traileurs dans diverses catégories.

En solo homme, 4 valeureux guérriers se sont présentés au départ :

Drouart Vincent, en prépa de la MIUT 85 boucle 4 tours en 4:29:38
BURILLARD Quentin, 4 tours en 4:49:32
LEROYER Thomas, 4 tours en 4:50:21
GALAND Sébastien 4 tours également en 5:19:41

Côté course en relais de deux, WTF présentait 2 équipes au départ :

DUTHOIT-BOULAY Aurélie et Paul (mixte), 5ème au scratch sur 9 équipes et premier duo mixte bouclent leurs Ragnar avec 7 tours en 6:55:02
BOHER Elisa et RICHARD Ingrid (féminines)


Et puis, vu que courir à deux, c’est toujours mieux, une équipe mixte Traileur en Cotentin & Wild Trail Flamanville était présent sur les éclaireurs de la Horde !

Big Up au jeune quarantenaire Nicolas RONDEAU et Pierre GOIGOUX qui ont remporté les éclaireurs de la Hordes en réalisant 6 tours en 6:56:06 !

Bravo à l’ensemble des participants !

Merci à l’ensemble des bénévoles sans qui on ne peut rien faire !

Merci à l’organisation au top !

Merci à Normandie Course à Pied pour les photos ainsi que les bénévoles Ragnar !

« de 3 »

Objectif Roule / Saison 3

Objectif Route, saison 3, c’était le 3 Mars dernier.

Mioara, Ingrid, Aurélie, Paul, Kenny, Brice & David étaient sur la ligne de départ, par équipe de deux ou trois :

  • Aurélie et Paul
  • Mioara et Ingrid
  • Brice, David et Kenny

Un très beau tableau de traileurs locaux étaient à leurs côtés pour gravir les 112 mètres de la montagne de Roule. Un parcours exigeant s’offraient aux coureurs sous un soleil Normand sur un terrain plutôt humide.

Côté résultats, Ingrid et Mioara bouclent 6 tours lors des 3 heures de l’épreuve et prennent la 13 ème place.

Aurélie & Paul terminent second au scratch (8 tours en 3:11:13) et premier binôme mixte, bravo à eux !!

L’équipe trio sont quand à eux premier de leur catégorie, 8 tours en 3:11:13 également !

Merci aux adhérents et à NormandieCourseApied pour les photos !

No Images found.

Course Nature à Isigny Sur Mer

Ce week-end a eu lieu la course nature d’Isigny sur Mer

4 représentants Wild Trail Flamanville étaient présents pour cette édition 2024.

Romain était aligné sur les « dix-huitres » Kilomètres du Caïeu, finisher en 2h09.

Marc était également sur la même course et est finisher en en 1h32.

Aurélie, notre représentante féminine était quant à elle alignée sur les Sentiers du Caramel, course nature de 10.5 Km. Elle termine seconde féminine et 43 ème au scratch en 50’19 » ! Félicitations !

Paul, sur la même course, prend une belle treizième place en avalant les 10,5 km en 43’50 ».

Quelques photos de Wilhelm Roussin du site normandiecourseapied.com